C’est le nombre d’élèves radicalisés, selon le nouveau ministre de l’Education Nationale Nicolle Belloubet. On se rappelle que Gabriel Attal, avant d’être Premier ministre, voulait extraire les élèves radicalisés du système scolaire pour les placer dans des établissements spécialisés. Nicole Belloubet a commencé par les recenser : ils seraient selon elle près de 500, dont 160 « dans ce que l’on appelle le “haut de spectre” », c’est-à-dire, en français, des durs de durs. De quoi effrayer les enseignants, d’autant que l’on sait, par expérience, que tous ne sont ni détectés ni comptabilisés. Quand ils seront effectivement extraits des collèges et lycées, et que l’expérimentation des uniformes sera finie, Mme Belloubet pourra-t-elle nous dire ce qu’elle compte faire en matière d’enseignement, ce qui est après tout l’objet social du ministère de l’Education nationale ?