La Chine et la Russie en manœuvres conjointes

Chine Russie manœuvres conjointes
 

Quatre jours d’exercices militaires maritimes sino-russes en Mer du Japon se sont achevés dimanche à la satisfaction de la Chine et de la Russie qui doivent entreprendre prochainement de nouvelles manœuvres conjointes portant sur des patrouilles navales et aériennes dans l’Océan Pacifique. Selon des experts cités par le média sous contrôle du parti communiste chinois, Global Times, les derniers exercices en date étaient « pratiques et fortement orientés sur les combats, faisant montre du haut niveau de coopération militaire face aux menaces sécuritaires ».

L’expression ne manque pas d’ironie de la part de deux pays qui se sont montrés plus agressifs que menacés ces derniers temps : entre l’invasion russe de l’Ukraine et le ton qui monte au sujet de Taiwan en Chine, on a le choix.

 

Des manœuvres conjointes de « menacés » bien agressifs…

Les deux puissances ont multiplié les séquences d’entraînements qui les ont vu notamment faire de concert des tirs réels surface-air depuis leurs bâtiments de guerre, tout cela au service effectif des « objectifs attendus d’une confiance mutuelle qui s’approfondit, de l’amitié grandissante et de l’amélioration des capacités », selon le communiqué de l’armée chinoise.

« Les exercices ont permis d’accroître la coopération stratégique des deux pays ainsi que la sauvegarde de la stabilité en Asie du nord-est », a déclaré le contre-amiral Qiu Wensheng, commandant de l’opération. La presse chinoise évoque à ce sujet la protection des routes stratégiques maritimes et l’existence de « menaces sécuritaires » dans la zone par nombre de grandes puissances géopolitiques.

 

La Chine et la Russie s’affichent ensemble

Ils ont surtout marqué la profonde entente entre la Russie et la Chine, celle-ci manifestant, autant qu’elle le peut sans être accusée de soutenir l’agression militaire de Poutine en Chine, son identité de vues au sujet d’une « multipolarité » taillée sur mesure pour continuer de promouvoir un Nouvel Ordre Mondial où le communisme chinois est tout sauf rédhibitoire.

 

A.D.