C’est que qu’affirme l’agence Reuters pour qui la chute du prix du baril à 32 $ met en péril le rétablissement économique mais aussi les réserves financières de la Russie. Les ressources énergétiques représentent à peu près la moitié du budget russe et 40 % de ses exportations. Les revenus confortables assurés par dix ans de bons prix à l’exportation pourraient s’évaporer en un an à mesure que le « trésor de guerre » se viderait, exposant la Russie à une décroissance de 5 % en 2016 si le baril se stabilise aux alentours de 30 dollars. On s’attend à des coupes budgétaires de taille alors que les fonds souverains russes diminuent, passant de 180 milliards de dollars à la mi-2014 à 130 milliards actuellement.