Onze révélations de “Clinton Cash” sur la Fondation de Bill et Hillary Clinton confirmées par les médias

Clinton Cash revelations Fondation Bill Hillary Clinton
 
Le livre « Clinton Cash » sur les finances du couple Clinton, critiqué avant même sa sortie, n’en voit pas moins certaines de ses révélations confirmées par les médias : onze au total.

 
La Fondation Clinton a bien reçu un don depuis l’étranger de 2,35 millions de dollars, de la part du responsable d’une entreprise gouvernementale russe de traitement de l’uranium, Ian Telfer, alors qu’Hillary Clinton était secrétaire d’Etat de l’administration Obama, confirme la presse. Il s’agit d’une violation nette des engagements qu’elle avait pris de ne recevoir aucun argent étranger alors qu’elle était en poste dans l’administration. Le New York Times a confirmé l’information, et précise qu’aucun des versements de ce chef d’entreprise russe n’apparaît dans les publications de la Fondation Clinton.
 

Bill Clinton était payé par des entreprises qui travaillaient avec Hillary Clinton, alors secrétaire d’Etat

 
Le New Yorker confirme cette deuxième information : Bill Clinton a reçu 500.000 dollars de la part de la banque russe Renaissance Capital, liée au Kremlin, pour une conférence donnée à Moscou au moment où la décision de laisser la Russie devenir majoritaire dans l’acquisition de la compagnie minière canadienne Uranium 1 était prise à Washington. Hillary Clinton était toujours secrétaire d’Etat et à ce titre, membre du puissant Comité sur les investissements étrangers.
 
Autre information confirmée par le Washington Post, cette fois : le frère de Hillary Clinton, Tony Rodham, siège au conseil d’une compagnie minière qui a obtenu un permis rarissime d’exploitation d’or en Haïti, alors que Bill et Hillary Clinton déboursaient des milliards de dollars du contribuable américain à Haïti, à la suite du tremblement de terre. Pour comparaison, seuls deux permis d’exploitation d’or ont été délivrés par le gouvernement haïtien en plus de 50 ans.
 

Des financements troubles révélés par l’auteur de “Clinton Cash” et confirmés par les médias

 
Le Wall Street Journal affirme pour sa part, à la suite de Clinton Cash, que la Fondation Clinton a caché une donation de deux millions de parts d’actifs reçus de la part du directeur exécutif d’une entreprise minière canadienne, Stephen Dattels. Celle-ci ne figure pas non plus dans les comptes de la Fondation, alors que Hillary Clinton était également en poste. Deux mois plus tard, l’ambassadeur américain au Bangladesh poussait le conseiller du Premier ministre chargé de l’Energie à autoriser l’exploitation des mines à ciel ouvert, notamment dans les Mines de Phulbari, dans lesquelles l’entreprise de Stephen Dattels avait des intérêts.
 
Le New York Times revient à la charge en confirmant l’accord donné par Hillary Clinton pour la prise de contrôle russe sur 20% de l’uranium produit aux Etats-Unis et transféré au gouvernement russe.
 
Selon Bloomberg, Clinton Cash dit vrai encore en affirmant que Bill Clinton était payé par une organisation universitaire à but lucratif, alors que cette dernière avait profité d’une augmentation des subventions reçues par Etats-Unis, décidée par le département dans lequel sévissait alors Hillary Clinton.
 

Onze révélations de “Clinton Cash” sont vraies, s’accordent à dire les médias

 
L’agence Reuters confirme ceci, quant à elle : la fondation Clinton a été obligée de corriger au moins cinq années de déclarations annuelles de revenus, alors que la liste des donateurs est passée au peigne fin.
 
Le Washington Post revient lui aussi à la charge : Bill Clinton a directement perçu au moins 26 millions de dollars pour des conférences, de la part d’entreprises ou organisations qui sont en même temps de gros donateurs de la Fondation Clinton. ABC News complète l’information en signalant que Bill Clinton était payé pour des conférences par un grand nombre d’entreprises et d’individus qui travaillaient par ailleurs avec le secrétariat d’Etat d’Hillary Clinton.
 
C’est enfin le New York Times qui confirme que Bill Clinton a menti à propos d’une réunion organisée avec Frank Giustra et des officiels kazakhs de l’entreprise nucléaire Kazatomprom. Le porte-parole de Bill Clinton et Frank Giustra affirmaient que cette réunion n’avait jamais eu lieu, jusqu’à ce qu’on découvre des photos de la rencontre dans les bureaux de l’entreprise Kazatomprom…
 

Après la Fondation Bill et Hillary Clinton le « conservateur » Jeb Bush

 
CBS News a par ailleurs confirmé que l’auteur du livre, Peter Schweizer, travaillait actuellement sur une enquête similaire concernant le candidat républicain à la présidentielle Jeb Bush.
 
Clinton Cash ne sort que le 5 mai, mais les révélations déjà confirmées jettent déjà le trouble dans la campagne présidentielle de Hillary Clinton.
 

Béatrice Romée