La ville de Berkeley en Californie adopte une résolution face à « l’urgence climatique » en réclamant le contrôle de la population

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Le mardi 12 juin, par un vote unanime, le conseil municipal de la ville de Berkeley en Californie a affirmé l’existence d’une « urgence climatique » contre laquelle il convient de lutter par la mobilisation en vue de mettre fin à l’émission de gaz à effet de serre. Parmi les nombreuses mesures souhaitées, la résolution de la ville de Berkeley réclame une forme de contrôle de la population au motif que l’humanité porterait la responsabilité des atteintes aujourd’hui portées à la planète.
 
Bien entendu, le document, présenté par deux élues de gauche, Cheryl Davila et Kate Harrison, multiplie les références aux catastrophes que l’on impute médiatiquement au « réchauffement climatique » : il va jusqu’à envisager l’apparition de « plusieurs milliards de réfugiés climatiques » à la faveur de la montée des océans, sans compter la « mort certaine » de l’Afrique. Le réchauffement serait même responsable de l’essor de Boko Haram…
 
La mobilisation d’urgence préconisée pour éviter la « sixième extinction globale » vise particulièrement les Etats-Unis, présentés comme coupables de choix. Elle suppose une coopération avec l’ensemble des municipalités de la baie de Californie, affirme la résolution, et passera par un véritable effort de guerre comme ce fut le cas « pendant la Seconde guerre mondiale » où les usines automobiles de Californie furent transformées pour construire des chars…
 

Berkeley en Californie dénonce la responsabilité des Etats-Unis face à « l’urgence climatique »

 
Passons sur les solutions proposées en vue de « restaurer un climat sûr à l’intérieur de nos frontières et au nom de notre communauté planétaire ». Les phrases les plus inquiétantes, les plus révélatrices d’une volonté tyrannique sont celles-ci : « En vue d’inverser le dépassement écologique est de stopper la sixième extinction globale il faut un effort pour préserver et restaurer la moitié de la biodiversité terrestre par la mise en place de couloirs de vie sauvage interconnectés et pour stabiliser humainement la population, en même temps qu’il faut passer à vers une société stable sur le plan climatique et une culture qui donne la priorité à la conservation, à la communauté et à l’aide mutuelle plutôt qu’au consumérisme et au narcissisme. »
 
Au-delà du charabia, il y a cette volonté de stopper la croissance démographique –largement inversée dans de si nombreux pays du monde, pourtant, où l’hiver démographique s’installe déjà – qui par sa mise en œuvre porterait une atteinte directe à la fois aux droits des parents d’avoir le nombre d’enfants qu’ils désirent et au commandement divin : « Croissez et multipliez-vous. »
 

La résolution de Cheryl Davila réclame le contrôle de la population

 
Cela n’empêche pas ces conseillères malthusiennes d’en appeler au pape François dont elles citent les propos sur l’humanité qui serait « au bord d’un “suicide global” et qui a noté que si nous détruisons la création de Dieu, nous nous détruirons nous-mêmes ». Tout cela pour refuser la vie.
 
S’agissant d’un véritable manifeste de gauche, il est clairement précisé que la justice exige que les « pays, classes et industries qui ont le plus contribué à ce cataclysme climatologique et écologique global portent une charge proportionnelle face au devoir de l’inverser ».
 
La logique voudrait que l’on s’en prenne aussi à ceux qui ont « trop » d’enfants. Ce n’est pas encore dit, mais cela viendra.
 

Jeanne Smits