On sait que le réchauffement anthropogénique est un fake pour faire peur, redistribuer la richesse et faire avancer la gouvernance mondiale. Mais beaucoup l’ont pris au sérieux et puisqu’ils sont persuadés que l’homme a déréglé le climat, cherchent des solutions pour sauver celui-ci. Dans cet esprit, des scientifiques écologistes ont eu l’idée de déshydrater la stratosphère, en partant de la constatation, fort juste, que le principal gaz à effet de serre est la vapeur d’eau. Entre apprentis sorciers et savants fous, ils proposent que l’homme, par des actions ciblées sur un milieu précis, interfère vraiment, de façon sensible, sur le climat, sans réel souci des conséquences négatives éventuelles de la chose.
La stratosphère varie entre équateur et pôles
La stratosphère est la deuxième couche « d’air » qui entoure la terre, la première étant la troposphère, dont elle est séparée par une zone limite variable, dite tropopause. Celle-ci s’élève jusqu’entre 6 et 9 kilomètres vers les pôles et entre 15 et 19 kilomètres entre les tropiques : au-dessus de la tropopause, la stratosphère s’étend, elle, jusqu’à 50 kilomètres. L’air y est rare et beaucoup moins chargé en vapeur d’eau, mais il en reste encore, qui renvoie le rayonnement thermique émis par la terre vers la terre et participe donc à l’effet de serre. L’idée, formulée dans une étude qui vient d’être publiée dans le périodique Science Advances est de déshydrater partiellement la stratosphère en y injectant des particules qui précipiteraient l’eau en glace. « Ce n’est pas une idée très compliquée », comme le dit Joshua Schwarz, chercheur au NOAA Earth System Reseach Laboratory, agence nationale américaine de surveillance et de recherche sur les systèmes de circulation d’air qui forment le climat.
Déshydrater la stratosphère : bon pour le climat ?
Mais elle suppose des connaissances dont une toute petite part seulement est acquise (l’étude conclut seulement qu’une déshydratation de la stratosphère de l’ordre de 3 % aurait un « effet global » positif) et implique des conséquences inconnues. Joshua ajoute : « Ce n’est pas une solution magique à laquelle personne n’a pensé. C’est juste une alternative qui va faire un petit quelque chose dans la bonne direction. (…) Nous avons confiance, ce sera un gain, cela ne pourrait rien causer de mal. » Pour lui, il faut se concentrer sur la faisabilité : « Nous n’avons rien trouvé qui dise, c’est impossible, abandonnez ! A la place, nous avons seulement appris qu’il nous reste encore beaucoup à apprendre. » Sous couleur de modestie, ce savant tient le plus fou des discours des apprentis-sorciers : on ne sait rien, en fait, des conséquences possibles de ce « petit quelque chose », et de plus rien ne dit qu’il aille « dans la bonne direction ».
Les savants en savent très peu sur la stratosphère
En fait, toute l’étude repose sur les observations rapportées pour la Nasa d’une mission d’observation de la tropopause (ATTREX, Aiborne Tropical Tropopause experiment) sur la circulation de vapeur d’eau, à partir duquel l’équipe a élaboré un modèle pour déterminer la quantité de particules qu’il serait nécessaire d’injecter et leur circulation dans la stratosphère. Il faut savoir en effet que les avions de chasse peuvent voler en basse stratosphère (13 kilomètres), et les ballons beaucoup plus haut : un parachutiste a sauté de plus de 41 kilomètres d’altitude. Mais si l’idée est en soi pensable, son objectif et ses moyens dépendent de facteurs inconnus. La teneur en vapeur d’eau de la stratosphère (qui culminerait à 5 parties par million mais varie en fonction du lieu et du temps) a fait l’objet de très peu de mesures, on balbutie en la matière, sans rien de vraiment suivi ni de fiable.
Un discours d’écologiste fou sous couleur de science
« L’étude » est donc un amusement d’écoliers sur un thème de dissertation à la mode, sauver le climat. Cela fait partie du massage permanent du public, de son imbibition par la propagande. Schwartz lui-même le reconnaît à mots couverts : « Au point où nous en sommes, mon sentiment est que nous avons besoin de plus d’idées et d’explorer les conséquences de l’approche que nous avons décidé de choisir… Il pourrait être plus facile d’entrer dans un mélange d’options qui seront mieux pour la planète et l’humanité que juste une seule approche. » Et dire que les scientifiques devraient être formés à un langage précis ! Il ressort de ce prêchi-prêcha écologiste qu’une idée en l’air a été agitée dans une « étude » qui pourra ensuite être reprise pour faire nombre dans les méta-études du GIEC. Que cela puisse être publié dans une revue, pris au sérieux, est affligeant ; et qu’on puisse envisager de dérégler la stratosphère sous prétexte de combattre un prétendu dérèglement du climat par l’homme est une absurdité vraiment inquiétante. Les savants fous de l’écologisme, dans leur ignorance, sont prêts à détruire la planète au nom du principe de précaution – qu’ils refusent d’appliquer à leur élucubrations.