Il y a trois mois, lors de la conférence internationale sur le climat à Rio, la présidente brésilienne Dilma Rousseff affirmait aux Nations-Unies que « Le changement climatique est l’un des plus grands défis de notre temps ».
Un opposant aux thèses du réchauffement global nommé ministre
Elle vient pourtant de nommer au ministère de la Recherche scientifique, de la Technologie et de l’Innovation Aldo Rebelo, connu pour son réalisme sur la question climatique et son opposition farouche aux thèses alarmistes des promoteurs du réchauffement global.
Il avait notamment twitté, lors d’une période de froid survenue en 2011 au Brésil : « Bonjour São Paulo, il fait froid hein ? Où sont les avocats du réchauffement global maintenant ? Dans les magasins, en train d’acheter le dernier appareil de chauffage… électrique ! »
Il avait, plus sérieusement, envoyé une lettre à Marcio Santilli, président de l’ONG Instituto Socioambiental, alors que ce dernier critiquait une proposition de révision du Code forestier du Brésil, dans laquelle il émettait à nouveau de sérieux doutes quant aux thèses du réchauffement global.
Le réchauffement global vu comme un acte de foi
« Le scientisme positiviste que vous appelez sciences naturelles entre en contradiction avec ma dévotion au matérialisme dialectique. Sa vertu magique ne suffit pas à me faire prononcer l’acte de foi la théorie du réchauffement climatique, qui est incompatible avec la connaissance actuelle », avait-il alors écrit.
Des déclarations fortes. Du coup sa nomination est assez mal digérée par les fervents défenseurs du réchauffement global, trois mois seulement après leur « grand-messe » tenue… à Rio.