Onze Niçois d’une même famille, la grand-mère, ses enfants, leurs compagnes et leurs enfants âgés de six mois à sept ans, seraient partis pour le djihad en Syrie. La section antiterroriste du parquet de Paris enquête. Ce djihad en famille, musulmans de souche et convertis confondus, incarne le choc des civilisations qui secoue l’Europe.
 
Les premières informations sont venues par Ivano, le père d’Andréa, l’une des compagnes, qui regrette de ne « pas avoir réagi » à la radicalisation de sa fille, et par Reda, le mari de la grand-mère, qui ne « pensait pas que la religion mènerait à ça ».
 
Christian Estrosi, maire de Nice, estime qu’une centaine de Niçois ont été ainsi embrigadés pour le djihad, et Manuel Valls pense qu’un millier de Français ont suivi leur exemple. Les autorités ont fait savoir qu’aucune loi ne leur permet d’interdire le phénomène, même si elles envisagent d’agir en amont dans les prisons, sur internet ou dans les mosquées.
 

Djihad normal pour cette famille de onze Niçois

 
Face à cet aveu général d’impuissance, on a noté le silence abyssal des musulmans de France après l’affaire Merah. Depuis, divers sondages ont montré qu’une part importante d’entre eux approuvait tantôt les peines les plus violentes de la Charia, tendant le Califat du Levant, tantôt encore, en général, le djihad. C’est normal : le djihad est une œuvre pie pour tout bon musulman. Le voyage des onze Niçois ne doit pas surprendre ceux qui les pensaient parfaitement intégrés. Que leur reprocher d’ailleurs ? Ce djihad en famille peut rappeler la croisade des enfants.
 
Mais ils n’étaient pas à leur place
 
Les élites ont laissé une situation malsaine s’installer. Elles ont encouragé la venue en masse de déracinés manipulables sur le territoire national. La maçonnerie, qui a détruit systématiquement le catholicisme en France depuis 1880, s’est servie des musulmans un siècle plus tard pour finir de disloquer l’identité nationale. Elle espère ensuite fondre l’islam dans le vague spiritualisme modéré qu’elle promeut. Le monstre islamiste concourt à son projet global grâce au choc des civilisations.
 

Le choc des civilisations sert le projet maçon

 
Quand il aura démantelé ce qui reste de chrétienté et discrédité par ses horreurs toute religion révélée, il sera temps de le museler et d’imposer au monde la spiritualité maçonne, ce qui commence déjà. La seule question est de savoir si le monstre islamiste ainsi encouragé ne va pas outrepasser les missions originairement prévues par ses commanditaires.
 
Un chrétien verra les choses simplement. Pour lui, l’Islam est une terrible erreur, non seulement politique et sociale, mais surtout religieuse, qui menace les âmes. Il convient donc de convertir les musulmans que l’on peut et d’empêcher les autres de faire du prosélytisme en répandant leurs croyances.
 
Comment ?
 
C’est aux autorités religieuses et politiques de répondre avec fermeté. L’Eglise l’a fait pendant mille ans.