FANTASTIQUE/DESSIN ANIME
Dofus, livre 1 : Julith ♥


 
Dofus, livre 1 : Julith est un titre long, en fait compréhensible pleinement et immédiatement par les seuls initiés, qui savent déjà qu’un dofus est un œuf de dragon aux puissantes vertus. Nous avons découvert à l’occasion de la sortie de ce dessin animé que « Dofus » est tout un univers fantastique, édifié au moyen de bandes dessinées, de mangas, et de jeux vidéo. Ainsi avons-nous été noyés au milieu d’une salle de connaisseurs, essentiellement masculins, grands adolescents et jeunes adultes, absolument ravis du début à la fin de la projection. Toutefois, il n’est heureusement pas nécessaire d’être de ce fan-club de « Dofus » pour comprendre l’intrigue.
 
Dans un monde fantastique lointain, deux cités-royaumes, dirigées par des castes de mages, s’affrontent. Une paix précaire a été permise par le mariage d’une princesse de l’une avec un prince de l’autre. Or le prince est assassiné, et la princesse disparaît, peut-être même est-elle morte. La version officielle, présentée en début de film, est que, affreuse sorcière malgré tout, cette princesse Julith aurait tué son mari, et dérobé un dofus, avant d’être neutralisée in extremis. L’histoire s’avèrera plus complexe. Tout en demeurant fluide, elle proposera des rebondissements qui l’animeront. Ainsi Dofus, livre 1 : Julith n’est pas ennuyeux.
 

Dofus, livre 1 : Julith. Le spectacle est présent

 
L’animation relève du manga épique pour l’essentiel ; elle est belle, et réalisée par un studio français. Le travail sur les décors est à saluer. L’influence des jeux vidéo est présente mais limitée, ce qui est une bonne chose.
 
Par contre, sont mêlés à certaines scènes épiques des traits graphiques du manga parodique, accompagnés de dialogues enfantins – du niveau de la cour de récréation de maternelle, plaisantant sur des caleçons ; c’est globalement une fort mauvaise idée, qui gâche un peu le plaisir du spectateur. On ne parlera donc pas de ce fait de film familial, d’autres plaisanteries un peu fortes n’arrangeant rien, ce qui est dommage.
 
Pour des adolescents ou adultes, de façon générale, le spectacle est là, et plaisant ; et l’humour certes discutable s’avère parfois drôle quand même.
 

Hector Jovien

 
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