Au micro de Sud-Radio, lundi, l’ancien ministre de la Santé Aurélien Rousseau s’acharnait encore à dire que les antivax avaient multiplié le nombre de morts du covid… Et pourtant combien, blessés par les effets dits secondaires des vaccins, auraient préféré avoir la liberté de savoir et donc de choisir. Sans aller jusqu’à une remise en cause radicale, l’enquête en cours menée au Royaume-Uni sur le développement des vaccins et la mise en œuvre du programme de déploiement pourrait néanmoins mener à une réévaluation du programme d’indemnisation de ces victimes.
Le vaccin du géant pharmaceutique AstraZeneca, visé d’emblée (le laboratoire a fini par évoquer vaguement le risque de « thrombose »), a été retiré du marché en mai dernier, officiellement pour raisons commerciales. Mais les vaccins à ARNm, tels Pfizer et Moderna, associés en particulier à une augmentation des problèmes cardiaques, sont eux toujours distribués. Et l’administration Biden vient de voter pour une prolongation de leur immunité judiciaire jusqu’en 2029 : une nouvelle épidémie pourrait survenir, il faut protéger la population, s’est-elle défendue… La politique de l’autruche n’a jamais été si bien illustrée.
Le Royaume-Uni veut revoir le système d’indemnisation des victimes
Outre-Manche, l’actuel système d’indemnisation des dommages causés par les vaccins (VDPS), pourrait être réformé grâce à des changements législatifs, parce qu’il n’offre pas suffisamment de soutien, rapporte le Telegraph. C’est ce que révèle une lettre envoyée par le ministre de la Santé à l’épouse d’un homme qui a subi des lésions cérébrales permanentes après avoir reçu le vaccin AstraZeneca. La commission d’enquête covid doit entendre ce même jour les témoignages d’un groupe représentant les personnes blessées et endeuillées après les vaccinations.
Actuellement, le VDPS n’offre qu’un paiement unique non imposable de 120.000 £ aux personnes gravement blessées, et seulement si elles atteignent le niveau de 60 % d’« invalidité ». Les données obtenues en vertu de la loi sur la liberté d’information révèlent que près de 400 personnes se sont vu refuser des paiements parce qu’elles n’atteignaient pas ce seuil, même si les évaluateurs médicaux ont déclaré que le préjudice était lié aux vaccins.
Il semblerait que le gouvernement envisage désormais de mettre en place un programme sur mesure pour ces personnes dont la vie a été bouleversée à cause d’une réaction médicale au vaccin – et un grand nombre qui n’ont pas fait les démarches ne sont pas comptabilisés. Un député a parlé de « raison morale » pour un Etat qui a demandé à sa population une vaccination de masse, sans plus d’informations.
La vaccination contre le covid : un mal nécessaire ?
C’est donc la reconnaissance paradoxale d’une réalité encore largement sous-estimée, mais toujours mise en regard, par les autorités scientifiques, du soi-disant bénéfice global de la vaccination. Les représentants des personnes blessées ont parlé au juge de la commission d’enquête britannique des « résultats dévastateurs » qui auraient pu être évités si les gens avaient su : l’Etat qui avait argué que la politique de vaccination était « sûre et efficace » doit reconnaître, selon eux, « l’impact réel et durable » des blessures causées.
Les derniers chiffres montrent que plus de 17.500 personnes ont fait une demande auprès du Vaccine Damage Payment Scheme (VDPS), estimant qu’elles – ou leurs proches – ont été blessées par les vaccins : 188 d’entre elles, seulement, ont été dédommagées.
A noter que la plupart des paiements effectués par le gouvernement dans ce cadre ont été versés à des personnes ayant reçu une injection du vaccin AstraZeneca. Le laboratoire est actuellement poursuivi devant la Haute Cour pour des allégations selon lesquelles son vaccin contre le covid était « défectueux », bien qu’il ait invoqué un profil de sécurité parfaitement « acceptable ». L’année dernière, il a quand même reconnu pour la première fois que ce vaccin pouvait provoquer un effet secondaire rare, à savoir un type dangereux de coagulation sanguine potentiellement mortel.
Mais il n’est pas le seul. Il ne faut pas oublier que les vaccins à ARNm, Pfizer et Moderna, ont aussi été associés à nombre d’effets secondaires potentiellement graves. Une étude portant sur 99 millions de personnes dans huit pays, publiée il y a moins d’un an dans la revue Vaccine, a « observé des risques significativement plus élevés de myocardite après la première, la deuxième et la troisième dose » de vaccins covid à base d’ARNm, ainsi que des signes de risque accru de « péricardite, syndrome de Guillain-Barré et thrombose des sinus veineux cérébraux », et d’autres « signaux de sécurité potentiels qui nécessitent une enquête plus approfondie » (nous les avons évoqués à plusieurs reprises).
En avril dernier, rappelle LifeSiteNews, le CDC a été contraint par décision de justice de rendre publics 780.000 rapports de réactions indésirables graves non divulgués auparavant, et une étude réalisée au Japon a révélé « une augmentation statistiquement significative » des décès par cancer après la troisième dose de vaccins COVID-19 à base d’ARNm, et a proposé plusieurs théories pour un lien de cause à effet.
Biden fait fi des effets secondaires et continue de couvrir les laboratoires
Tout cela n’a pourtant pas empêché l’administration Biden de signer discrètement, à la mi-décembre, la prolongation de la loi sur la préparation du public et la préparation aux situations d’urgence (PREP) jusqu’en 2029. Cette loi qui a permis, dès 2020, de « limiter la responsabilité légale pour les pertes liées à l’administration de contre-mesures médicales telles que les diagnostics, les traitements et les vaccins », protégera donc encore pour cinq ans les géants pharmaceutiques des poursuites judiciaires, en cas de problèmes de santé ou de décès.
Les responsables du ministère de la Santé et des Services sociaux (HHS), affirme le Daily Mail, estiment que cette mesure est nécessaire car il existe toujours « un risque crédible d’urgence de santé publique future », même si les décès et les admissions à l’hôpital dus au covid sont à des niveaux historiquement bas… Aux Etats-Unis, les réclamations concernant les dommages causés par les vaccins contre le covid sont couvertes par un programme d’indemnisation spécifique de l’Etat (Countermeasures Injury Compensation Program ou CICP) ; mais depuis 2020, seules quelque 3.000 réclamations ont été examinées.
Cela fait une douzaine de fois que la loi PREP est renouvelée, mais cette dernière extension semble être la plus étendue. Et le fait que Biden la signe juste avant de partir de la Maison Blanche ne signifie rien de bon pour l’administration Trump qui pourrait être impuissante à l’annuler, bien que son futur Monsieur Santé, en la personne de Robert F. Kennedy Jr., soit largement anti-vaccins.
Des vaccins, rappelons-le, dont Trump s’attribue depuis longtemps le mérite.