Les parents clandestins soi-disant victimes de « la séparation des familles » ont choisi d’abandonner 500 enfants aux États-Unis

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Ce n’est pas Trump qui l’affirme, ce sont les données fédérales qui l’attestent. Les parents clandestins d’Amérique centrale détenus séparément de leurs enfants, en raison du programme de tolérance zéro du gouvernement pratiqué entre la fin avril et mai derniers, ont déjà délibérément abandonné jusqu’à 500 enfants et adolescents aux États-Unis.
 
Souvenez-vous des images de drames véhiculées par les médias en juin dernier : ces familles brisées, ces enfants arrachés des bras de leurs parents éplorés… On savait le faux majeur de ces messages, c’est encore mieux quand des chiffres publics amènent à revoir le décor. Les sanglots longs des milices de gauche et des médias pro-immigration prennent alors un tour passablement hypocrite – ou stupide.
 

200 enfants abandonnés ni plus ni moins par leurs parents clandestins

 
Selon les données récemment fournies à un juge par le Département de la santé et des services sociaux, les 2 104 enfants et jeunes migrants qui avaient été séparés de leurs quelque 2 000 parents clandestins illégaux, au printemps dernier, leur ont été « rendus ».
 
Sauf que 500 d’entre eux, déjà, n’ont pu l’être. Parmi eux, 300 sont devenus entre temps des adultes ou se trouvent logés sur le territoire américain par des parents proches. Et 200 demeurent bel et bien esseulés, les parents ayant tout bonnement disparu ou n’ayant jamais franchi la frontière, et doivent être pris en charge par le gouvernement américain.
 
Cet état de fait prouve bien que si les clandestins ne viennent pas tous avec l’intention précise d’abandonner leur progéniture par-delà la frontière, un certain pourcentage pratique cette politique qui exploite, très rationnellement d’ailleurs, le système d’asile des États-Unis.
 
Mark Krikorian, le directeur du Center for Immigration Studies, cité par Breitbart, l’affirme : « Il y a beaucoup de gens d’Amérique centrale qui sont prêts à laisser leurs enfants ici, plutôt que de les ramener », surtout s’il a déjà un parent aux États-Unis ou qu’il a quasiment 18 ans et peut, en trouvant du travail, envoyer de l’argent à la maison. « C’est parfaitement logique (…) cela ajoute une nuance aux histoires de sanglots racontées par les médias ».
 

« La plupart des enfants et des parents sont probablement là pour rester »

 
Les 2 000 parents sont pour l’instant autorisés à vivre et à travailler aux États-Unis jusqu’à ce qu’un juge statue sur leur demande d’asile, probablement en 2020 ou 2021. Mais il y a aussi de fortes chances pour qu’un bon nombre laissent leurs enfant in situ au fur et à mesure que les tribunaux de l’immigration des États-Unis ordonneront leur expulsion – ce qui est plus que probable si on regarde les données des années précédentes (bien que le plus souvent, les clandestins n’assistent pas à la dernière audience et disparaissent dans la nature…).
 
« La plupart des enfants et des parents sont probablement là pour rester, et c’est ce sur quoi comptent les passeurs et les militants anti-frontières », a déclaré Krikorian. « Quels efforts va déployer l’ICE [l’agence de police au contrôle des frontières] pour retrouver un enfant de 12 ans dont la demande d’asile a été refusée ? »
 

La politique de « séparation des familles » s’appuyait sur un règlement d’Obama

 
Trump avait dû mettre un terme, en juin, à son programme de « tolérance zéro », au milieu d’une vaste campagne médiatique larmoyante, menée par les lobbys pro-immigration et les Démocrates, qui avaient fustigé une politique atroce de « séparation des familles ». Alors même que l’accord judiciaire de Flores de 2015 qui exige que les enfants soient hébergés séparément lorsque leurs parents sont détenus pendant plus de 20 jours, avait été approuvé par Obama…
 
Mais il a annoncé, le 1er novembre, une nouvelle stratégie visant à bloquer le nombre croissant de clandestins centraméricains qui déposent une demande d’asile afin de franchir les frontières : ils ne l’obtiendront pas s’ils cherchent un emploi ou des soins de santé, a-t-il déclaré. « Quand nous serons fermes à la frontière… vous verrez que le nombre de personnes qui tentent de rentrer clandestinement sera considérablement réduit. » Le nouveau plan utilisera des villes-tentes pour détenir les migrants et leurs enfants jusqu’à ce que leurs demandes d’asile soient résolues dans un délai de 40 jours à peine.
 
Il a aussi tout récemment déclaré qu’il signerait un décret mettant fin à la citoyenneté du droit de naissance pour les enfants d’étrangers en situation irrégulière nés aux États-Unis, ce droit du sol qui découlerait d’une interprétation erronée du 14e amendement à la Constitution des États-Unis.
 

Le vote populaire se place de plus en plus à gauche en raison de l’immigration

 
La population clandestine aux États-Unis, c’est un enjeu politique et sociétal évident. TheNewAmerican, hier, rapportait les statistiques de la US Sentencing Commission relatives aux condamnations fédérales : les illégaux, qui sont quelque 22 millions selon les estimations les plus récentes, soit 6,5 % de la population américaine, représentent selon ces données 22 % des meurtres, 8 % des fraudes, 33 % du blanchiment d’argent, 29 % du trafic de drogue et 72 % de possession de drogue.
 
Parce qu’ils ne sont pas naturalisés, nous diraient les lobbys pro-immigration et toute la gauche américaine ! Leur intérêt est à la fois idéologique et pragmatique. Comme le rappelait aussi Selwyn Duke du NewAmerican, le vote des immigrants légaux, issus à 85/90 % du tiers monde, leur est majoritairement acquis : lors de la naturalisation, 70 à 90 % des votants votent pour les Démocrates… Décennie après décennie, le vote populaire se place de plus en plus à gauche.
 
Trump tiendra-t-il sa politique, sur ce terrain-là, clairement anti-mondialiste ?
 
Clémentine Jallais