C’est ce qu’a déclaré Antonio Guterres, secrétaire général de l’ONU, avant de prendre l’avion pour Doubaï où s’ouvre aujourd’hui la COP28. Il a précisé : « Je pense que ce serait dommage si nous en restons à une réduction, vague et évasive, dont le véritable sens n’est clair pour personne. (…) Sortie veut dire qu’à un certain moment on arrête. » Et de rappeler l’objectif inchangé de l’ONU (+ 1,5 degré par rapport à la période préindustrielle) « toujours bien vivant » selon lui. « Nous avons le potentiel, les technologies, les capacités, et l’argent – l’argent est là, c’est juste une question de l’orienter dans la bonne direction. La seule chose qui manque toujours, c’est la volonté politique. Et c’est pour ça que la COP est importante, pour que les gens comprennent que nous allons toujours dans la mauvaise direction. » En d’autres termes, l’ONU continue à prétendre détenir le bien et imposer une transformation complète de la planète en fonction de son idéologie écologiste.