Alors même que les femmes bénéficient de perspectives professionnelles qui n’ont jamais été aussi bonnes, que ce soit par les postes occupés ou pour la rémunération, la revendication de la nouvelle génération de féministes se fait de plus en plus hystérique et exigeante. C’est notamment le cas au Royaume-Uni où des groupes comme UK Feminista s’activent dans les écoles et au sein des troupes de guides pour apprendre aux jeunes filles à « traquer le sexisme » partout. Cela se fait naturellement au détriment des hommes et des garçons, toujours plus exposés à l’hostilité de l’autre moitié de l’humanité.
Deux groupes de pression, End Violence Against Women et l’Everyday Sexism Project Coalition, ont lancé des pétitions de leur côté pour imposer le point de vue féministe dans les programmes scolaires : un féminisme « troisième vague » qui part du point de vue qu’une fille a toujours raison et qu’il lui appartient de participer à la censure anti-hommes à tous les niveaux de relations, publiques et privées.
Traque du « sexisme » : les hommes sont tous coupables
Cette traque systématique du « sexisme », nouvel avatar du combat féministe, intervient à un moment où les jeunes filles sont déjà privilégiées à l’école où elles affichent de meilleurs parcours que les garçons. C’est parce que les formes des enseignements et des examens sont plus favorables aux filles, privilégiant le travail de groupe et la restitution des cours, plutôt que la « prise de risque, l’excellence et la compétition » où les garçons brillent davantage. Ce n’est pas un homme qui le dit : c’est Virginia Hale, journaliste à Breitbart.
Le nouveau combat féministe traque aussi le « harcèlement sexuel » qu’il voit comme la « norme » au collège, dès 11 ans – ce qui n’empêche pas un tiers de plus de femmes de poursuivre des études universitaires. Et ce au sein d’universités qui elles-mêmes traquent les « inégalités de genre » au détriment des hommes afin que ces dames puissent mieux progresser dans les études scientifiques. Un groupe féministe réclame carrément qu’à l’université, tout homme accusé d’agression sexuelle soit exclu – même s’il est reconnu non coupable.
Le fondamentalisme féministe s’en prend aux activités masculines
Le combat féministe s’attaque aussi aux loisirs, aux bandes dessinées, aux jeux vidéos et autres clubs qui ont longtemps attiré davantage d’hommes que de femmes. On apprend ainsi leur satisfaction que les clubs d’ornithologues, longtemps « dominés par les mâles », comptent désormais plus de la moitié de cadres féminins, preuve d’une « diversité de genre » bienvenue. « Quel est donc le pourcentage optimal de diversité ? 75% de femmes ? 100% ? » demande Virginia Hale.
Un totalitarisme hystérique
Le nouveau fondamentalisme féministe n’a finalement pas grand-chose à envier aux autres totalitarismes. Tout le monde en pâtit – y compris les femmes elles-mêmes.