20 ans après, des fermiers blancs reviennent au Zimbabwe

fermiers blancs reviennent Zimbabwe


Entre 2000 et 2005, la folie marxiste et raciste de Robert Mugabe, le dictateur, avait vidé le pays des propriétaires terriens qui faisaient tourner son agriculture (assurant 80 % du revenu national). Ses déclarations n’étaient pas ambiguës : « Notre parti doit continuer à faire entrer la peur dans le cœur de l’homme blanc, notre véritable ennemi. » Et ses actes furent tout aussi clairs : les plus chanceux des expulsés partirent en voiture avec leurs affaires, d’autres les mains vides et battus (il y eut même plusieurs morts). Le résultat fut la famine et la ruine. L’ancien grenier à maïs de l’Afrique devint importateur. Dès 2016, Mugabe rappelait les Blancs en tant que consultants ou managers pour exploiter les terres dont il les avait spoliés pour les donner à ses partisans politiques. Le mouvement s’amplifie depuis la mort du dictateur, qui a ramené la confiance. Sur les 4.500 fermiers blancs qui travaillaient au Zimbabwe dans les années 1980, il n’en est resté que 150 dans les années 80, et ils sont à présent 900.