La coalition entre le parti national de centre droit, et Act, les populistes, a remporté les législatives de dimanche contre les travaillistes de Chris Hipkins, successeur de Jacinda Ardern. Ce retour de bâton est dû au soutien massif des fermiers néo-zélandais, l’élevage (du mouton, mais aussi des vaches) étant l’une des mamelles du pays. Jacinda Ardern avait imposé au pays un impôt sur les émissions de méthane, couramment surnommé « taxe sur les pets » du bétail, qui devait prendre effet en 2025, le bétail étant supposé produire un quart des émissions de méthane en Nouvelle Zélande, selon les spécialistes. Mais les fermiers pensaient, eux, que leurs élevages extensifs ne menacent personne, que la Nouvelle Zélande est assez vide, que l’air y est bon, que les émissions de la Nouvelle Zélande représentent 0,02 % du total, et que les idéologues réchauffistes fatiguent le monde. Apparemment, ils ont eu gain de cause dans les urnes.