La Vidéo : G7 : Biden tombe du ciel

 

Le G7 se tenait cette année à Rome, marqué par des tensions très vives entre la Chine et l’Union européenne, qui, faute d’avoir anticipé, s’est vue obligée de taxer fortement les importations de voitures électriques chinoises, et le soutien à l’Ukraine. C’est en pensant à la guerre là-bas que les dirigeants du G7 sont allés admirer la précision des parachutistes italiens, ce qui a donné lieu à une scène de cinéma muet. Alors que Sunak, du Royaume-Uni, Trudeau, du Canada, Meloni, de l’Italie, Scholz, d’Allemagne, Michel, de Belgique, Von der Leyen, de la Commission, Kishida, du Japon, et Macron, de France, applaudissaient le parachutiste qui venait d’atterrir, Joe Robinette Biden leur tournait le dos pour aller féliciter d’autres militaires, Giorgia Meloni étant obligée de le ramener sur terre prendre la pose. Est-ce une simple nouvelle marque de son gâtisme croissant, ou la conséquence de la grosse contrariété que lui a causé le premier ministre italien ? Alors que Joe Biden « tenait vraiment beaucoup à ce que nous ayons au minimum les mots faisant référence à ce que nous avions dit à Hiroshima sur la santé et les droits de reproduction des femmes » lors du G7 de 2023, a souligné un haut responsable américain sous couvert d’anonymat, Giorgia Melloni a ouvertement attaqué l’avortement que ces euphémismes onusiens ont pour fonction de promouvoir. Elle est isolée sur ce point capital qui tient à cœur au gratin de la révolution arc-en-ciel, mais comme l’Italie organise le G7 en 2024, les autres dirigeants, bien que partageant l’avis de Biden, auraient décidé de ne pas passer en force. C’est une bonne nouvelle si elle se confirme, et Emmanuel Macron l’a bien entendu regrettée en disant à une journaliste italienne : « La France a intégré ce droit des femmes à l’avortement, la liberté de disposer de son corps dans sa Constitution. Ce ne sont pas les mêmes sensibilités qu’il y a dans votre pays aujourd’hui. […] Je le regrette. » Cela dit, le soutien à l’avortement du G7 risque d’être réitéré lors de la prochaine session – à moins que Joe Biden ne soit plus là – lui qui est déjà un peu parti.