Pas de garde à vue pour des islamistes qui « s’entraînaient au djihad »

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Appelée lundi par des riverains qui avaient repéré des « barbus en djellaba » en train de « s’entraîner au djihad » dans un parc de la ville de Strasbourg, la police a constaté les faits sans leur donner aucune suite, pas même une garde à vue.
 
Les armes étaient factices mais les motivations beaucoup moins, puisque les policiers ont été accueillis au cri de « mécréants » avant de pouvoir contrôler les présumés apprentis djihadistes qui leur ont promis qu’ils iraient « brûler en enfer ». Le leader du groupe a expliqué à la police qu’ils s’entraînaient pour « venger leurs frères musulmans morts sous les balles ». Exactement ce que leur demande de faire un djihadiste « français » dans une vidéo officielle de l’Etat Islamique diffusée sur internet le même jour.
 

Garde à vue pour les Veilleurs, pas pour le Djihad

 
Mais rien, aucune garde à vue, à cause de l’absence de délit caractérisé.
Une source a affirmé à RTL qu’il s’agissait d’une « simple provocation » et que l’entraînement au djihad n’est donc passible d’aucune procédure. L’occasion de se rappeler les centaines de gardes à vue abusives dont ont été victimes les manifestants opposés à la Loi Taubira, les poseurs de banderoles « Hollande démission », les Veilleurs ou les Sentinelles, ces jeunes Français postés pacifiquement devant les lieux de pouvoir pour affirmer leur attachement à notre civilisation. Le système a sa logique et s’y tient strictement.