General Electric : les implants directement branchés sur le cerveau


 
Des chercheurs employés par le géant General Electric (GE) explorent actuellement l’une des avancées les plus « prometteuses » des neurosciences : des interfaces entre cerveau et ordinateur, qui permettent de brancher le cerveau sur un ordinateur, grâce à des capteurs externes ou des implants internes.
 
Avec ses 86 milliards de neurones et ses milliers de milliards de synapses, le cerveau humain est beaucoup plus complexe que n’importe quel super-ordinateur. Les nouvelles technologies donnent aux scientifiques l’espoir d’en apprendre davantage sur la matière grise ; ils sont nombreux déjà à utiliser les connaissances acquises dans ce domaine pour élargir et améliorer ce dont les cerveaux sont déjà capables.
 

Des électrodes placées à l’extérieur du cerveau pour « améliorer » l’Homme

 
Chez General Electric, on travaille sur la technique expérimentale controversée du « neurofeedback ». L’idée ? Enregistrer, grâce à des électrodes placées à l’extérieur du cerveau, l’activité électrique neuronale en la convertissant en logiciel. Ce qui doit permettre de corriger d’éventuels défauts.
 
Cette technique a été utilisée ces dernières années pour contrôler de simples jeux vidéo, non seulement pour l’amusement mais surtout pour des thérapies contre le stress post-traumatique par exemple. Comme le montrent les scientifiques de GE dans une récente vidéo, Red Bull l’utilise également pour entraîner ses athlètes à dépasser ce qu’ils pensent être leurs limites physiques lors de compétitions.
 

Après les électrodes extérieures, les implants directement branchés sur le cerveau

 
L’étape suivante est l’installation d’implants : de minuscules puces informatiques directement reliées au cerveau lui-même. Jusqu’à présent, elles n’ont été utilisées que pour traiter des patients atteints d’Alzheimer, de Parkinson ou d’épilepsie. Mais certains scientifiques travaillent actuellement à les rendre capables d’exploits physiques comme le contrôle de membres prosthétiques ou la restauration du mouvement chez des rats paralysés…
 
Ces scientifiques affirment que les capacités de ces implants sont encore très largement inutilisées et certains envisagent, dans un futur proche, qu’ils puissent même être installés sur des personnes en bonne santé, afin de les connecter à internet et améliorer leur mémoire.
 
L’agence militaire américaine, le DARPA, se penche également sur ces implants et veut les développer de manière à guérir in situ et rapidement toute trace de maladie chez les soldats, de la folie à l’arthrite.
 

Des implants aux rayons laser pour manipuler cerveau et mémoire

 
Pendant ce temps-là, loin des interfaces entre cerveaux et ordinateurs, d’autres scientifiques utilisent des lumières lasers pour manipuler le cerveau. Ils travaillent dans le champ de l’optogénétique, une méthode qui permet de rendre des neurones sensibles à la lumière en combinant la génétique et l’optique : ils ont déjà pu observer des souvenirs de souris en temps réel et transformer des mauvais souvenirs anciens en de bons souvenirs.
 
Les scientifiques pensent que cette méthode, moins envahissante que des implants, pourrait permettre de soigner les addictions ou tout autre type de maladie mentale.
 

General Electric et le Grand capital derrière l’homme-robot

 
Il est clair que les scientifiques commencent à comprendre le potentiel de la manipulation cérébrale sans avoir encore déchiffré la complexité du cerveau ; et que les grosses multinationales, telles GE, mettent tout leur poids pour envahir ce domaine. L’homme-robot, c’est pour demain ?