Hollande au Grand Orient : le triomphe de la volonté maçonnique

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Hier, François Hollande a été le premier président de la république à rendre visite au Grand Orient de France, un signe d’allégeance qui confirme le triomphe de la volonté maçonnique dans notre pays et dans le monde. A rapprocher de sa nomination au titre d’homme d’État mondial en 2016.
 
François Hollande n’est rien. Et depuis longtemps. Lui président a été une catastrophe. Les Français le détestent et le méprisent. Jamais ils n’ont tenu un président de la république en si piètre estime. Pourtant, en septembre dernier, au moment même où l’échec de sa politique était le plus flagrant, où sa cote de popularité menaçait de passer à un chiffre, une fondation new-yorkaise lui décernait le prix, déjà obtenu par Sarkozy et Cameron, d’homme d’État mondial de l’année. The appeal of conscience entendait récompenser ainsi l’un de ces hommes qui « soutiennent la paix et la liberté par la promotion de la tolérance, la dignité humaine et les droits de l’homme, en défendant ces causes dans leurs pays et en travaillant avec d’autres dirigeants mondiaux pour bâtir un avenir meilleur pour tous ». L’usage massif du vocabulaire maçonnique montre la bienveillance des frères pour le maçon sans tablier qu’est Hollande.
 

Hollande a fait allégeance au Grand Orient de France

 
Hier le président de la république a renvoyé l’ascenseur en allant faire allégeance à ses commanditaires, ce qu’aucun de ses prédécesseurs n’avait osé faire, même au temps du triomphe des loges sous la troisième république. La puissance maçonnique se sent si assurée qu’elle ne songe plus à se cacher. Jusqu’à présent, la maçonnerie, société secrète ayant pignon sur rue, se payait la coquetterie de prétendre, pour la forme, qu’elle ne pesait nullement dans les affaires publiques, et que d’ailleurs elle ne faisait pas de politique.
 
Elle l’a prétendu même sous le petit père Combes, quand plusieurs centaines de parlementaires étaient maçons. Elle le prétendait encore hier, pas plus tard qu’en 2013, alors qu’un dossier de notre confrère Le Point relevait que, dans le dernier gouvernement Ayrault,  « trois ministres régaliens sur quatre » étaient (Le Drian, Taubira), ou avaient été (Valls) d’obédience maçonnique, et dressait la liste des autres maroquin confiés aux maçons : Vidalies, Cahuzac, Le Foll, Cuvillier, Escoffier, Pinel, Lurel, sans compter les directeurs de cabinets et directeurs d’administration centrale placés à des postes stratégiques.
 

Le Grand Orient, vecteur de la volonté maçonnique en France

 
A l’époque, il s’agissait sans doute de simples coïncidences ? L’influence maçonnique ne s’exerçait nullement, prétendait-on, sur la politique. Depuis hier, cette fiction a volé en éclat. Lors de sa visite au Grand Orient de France rue Cadet, François Hollande a passé plusieurs minutes au musée de maçonnerie, dont le conservateur a eu ces mots :
 
« Le Grand Orient fait partie des institutions de la République et il a donc toujours été consulté. Mais ces liens se sont renforcés à partir des années 1980 et depuis le début des années 2000, (…) Jacques Chirac, dont le grand-père était un frère très actif du Grand Orient, a été particulièrement attentif aux analyses proposées par les obédiences maçonniques. (…)
 
« Aujourd’hui, la franc-maçonnerie intervient surtout sur les questions de société. Elle a par exemple été très présente dans les débats sur la bioéthique. (…) Les francs-maçons ont été sensibles à l’approche rigoureuse de la laïcité défendue par Manuel Valls – lui-même ancien membre du Grand Orient. » Enfin, un membre du Front National ne saurait faire partie d’une loge maçonnique, « c’est d’ailleurs une des rares conditions d’exclusion du Grand Orient de France. Les valeurs de l’extrême droite sont contraires à l’humanisme qui est au cœur de la philosophie maçonnique ».
 

Le discours maçonnique est tenu pour le sens commun

 
Tout est dit, et ce discours donne sa forme à celui des médias et des politiques en France et dans le monde, tant contre Trump que contre Marine Le Pen, par exemple. Ce qui est tenu pour le sens commun est en fait le discours maçonnique. Quand Hollande, Urvoas ou Cazeneuve invoquent « l’impartialité de l’État » ou son « fonctionnement républicain », ils pensent à l’État maçon et à la complaisance que celui-ci a pour ses affidés. Et quand Marine Le Pen dénonce à justice titre le mélange des genres et l’atteinte à la séparation des pouvoirs auxquels se livrent les socialistes sous influence maçonnique en instrumentalisant la justice, elle s’attire cette réponse particulièrement impudente de François Hollande dans son discours au siège du Grand Orient de France :« Lorsque l’on remet en cause la neutralité de l’État, c’est qu’on est prêt à remettre en cause aussi les principes de laïcité, d’indépendance et d’impartialité ». Indépendance, de qui, de quoi ? Laïcité, impartialité, quelle réalité derrière la phraséologie maçonnique ?
 

Hollande, ou le triomphe de la volonté mondialiste

 
La volonté de la maçonnerie triomphe avec autant de tranquille indécence dans les faits que dans les discours. Si par exemple Cameron, conservateur et présenté comme un homme de droite, a eu droit aux faveurs de The Appeal of conscience, c’est qu’il s’est montré docile à la volonté maçonnique en matière « sociétale » avec notamment le mariage pour tous et les « avancées » bioéthiques, c’est-à-dire le progrès de la culture de mort.
 
L’humanisme triomphe aussi dans les institutions de l’ONU, projet maçonnique, et dans les progrès de celle-ci. Dans ses efforts vers une spiritualité globale à travers notamment le mythe du réchauffement climatique et l’écologisme politique. A cet égard, il faut noter les coups de pouce et de main donnés par le Vatican, tant grâce à Laudato Si’ que par Amoris Laetitia. François est le pape de l’influence maçonnique, l’accueil qu’il reçoit des médias ne trompe pas d’ailleurs. Son homonyme, l’autre François, François Hollande, homoncule politique pour les Français, est un Hercule du progrès maçonnique, un vrai désastre pour la France, un pur triomphe de la volonté mondialiste en même temps.
 

Pauline Mille