L’Open Society Foundations (OSF) de George Soros se retire de Hongrie

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Dans un communiqué publié mardi, l’Open Society Foundations (OSF) du spéculateur américain d’origine juive hongroise George Soros a annoncé son retrait de Hongrie où le milliardaire avait créé sa première fondation à l’époque communiste en 1984. Ses activités et son personnel jusqu’ici basés à Budapest seront transférés à Berlin. L’OSF indique toutefois dans son communiqué ne pas avoir renoncé à financer le travail des ONG en Hongrie dans le domaine « des arts et de la culture, de la liberté des médias, de la transparence, de l’éducation et de la santé publique ». Mais dans la réalité, la fondation sorosienne est accusée de masquer derrières ces nobles objectifs un système de financement d’une nébuleuse d’ONG gauchistes engagées dans une entreprise subversive de révolution sociétale à la mode LGBT et de destruction des nations occidentales par l’immigration de masse et l’islamisation.
 

Les nouvelles lois « Stop Soros » viendront compléter l’arsenal juridique déjà adopté par la Hongrie pour lutter contre l’action subversive des ONG financées depuis l’étranger

 
C’est pour cette raison que la Hongrie, qui a stoppé à grands frais le tsunami migratoire de 2015 en érigeant un système de clôtures à sa frontière et en durcissant ses lois, prépare désormais une série de trois lois « Stop Soros » pour lutter contre la promotion de l’immigration illégale par les ONG financées entre autres par l’OSF. Les projets de loi débattus au parlement hongrois depuis déjà quelques mois (la discussion avait commencé avant les élections d’avril) prévoient de taxer à hauteur de 25 % les subventions des ONG reçues de l’étranger. Les organisations souhaitant travailler avec les demandeurs d’asile devront obtenir une autorisation spéciale du gouvernement. En outre, les personnes dont l’activité favorise l’immigration illégale et représente de ce fait une menace pour la sécurité de la Hongrie auront l’interdiction de s’approcher à moins de 8 km de la frontière. Pour les étrangers, cette interdiction pourra dans certains cas être étendue à l’ensemble du territoire hongrois.
 

Viktor Orbán ne pleurera pas le départ de l’Open Society Foundations (OSF).

 
Les nouvelles lois critiquées par l’OSF dans son communiqué viendront compléter les deux lois anti-Soros adoptées l’année dernière : la loi qui oblige les ONG recevant des fonds de l’étranger à informer les autorités et le public sur ces fonds, et la loi sur l’enseignement supérieur qui impose aux universités étrangères fonctionnant en Hongrie d’avoir également un établissement d’enseignement dans leur pays d’origine. Cette dernière loi est censée viser tout particulièrement l’université d’Europe centrale de Budapest, fondée et financée par George Soros dans le but de former les nouvelles élites libérales-libertaires après la chute du communisme. Ces deux réformes sont attaquées par la Commission européenne devant la Cour de Justice de l’UE. Il y a un an, le milliardaire avait été reçu à la Commission de Bruxelles par Jean-Claude Juncker et Frans Timmermans pour leur dire tout le mal qu’il pensait de ces réformes hongroises et peut-être aussi pour mettre au point une stratégie commune.
 
L’OSF avait déjà annoncé son intention de se retirer de Hongrie en avril, peu de temps après la nouvelle victoire électorale du Fidesz de Viktor Orbán. Le directeur de l’OSF Patrick Gaspard s’était personnellement rendu dans la capitale hongroise pour en informer les plus de 100 employés de la fondation sorosienne à Budapest. Au même moment, on apprenait que l’Université d’Europe centrale préparait son transfert pour Vienne, en Autriche. Réagissant à ces annonces, le premier ministre hongrois avait assuré qu’il n’allait pas verser « des larmes de crocodile » sur le départ de l’Open Society Foundations mais qu’il s’attendait à ce que le conflit entre son pays et OSF continue car Soros ne va pas pour autant cesser de vouloir s’ingérer dans la politique hongroise et transformer la Hongrie en pays d’immigration. La seule différence, a expliqué Orbán, c’est que Soros continuera son combat depuis l’étranger.
 

La Hongrie à la pointe du combat contre Soros et consorts

 
Dans son discours d’investiture devant l’Assemblée nationale de Hongrie le 10 mai dernier, le premier ministre massivement reconduit par les électeurs de son pays le 8 avril a annoncé quelle serait la réponse de son gouvernement à l’œuvre de décomposition des sociétés occidentales menée par Soros et consorts : « Notre réponse, la réponse des Hongrois au changement du monde est qu’à la place de la démocratie libérale naufragée nous avons l’intention de bâtir la démocratie chrétienne du XXI° siècle, qui garantit la dignité, la liberté et la sécurité de l’individu, protège l’égalité entre les hommes et les femmes, respecte le modèle familial traditionnel, met un frein à l’antisémitisme, protège notre culture chrétienne et donne sa chance à la pérennité et au développement de notre nation. Nous sommes des démocrates chrétiens, et nous voulons une démocratie chrétienne. »
 
Voilà qui n’a pas dû plaire à M. Soros et à ses amis mondialistes.
 

Olivier Bault