Cela s’est passé à Hull, sur la côte est de l’Angleterre. A l’école maternelle. L’équipe pédagogique a mis à la disposition des moins de quatre ans un livre qui a pour auteur Harry Woodgate et pour titre Grandad’s Pride (La fierté de grand père). Il a été remarqué lors de l’édition 2023 du Prix Waterstone du livre pour enfants, important et célèbre au Royaume-Uni. Or, il comporte l’illustration exposée plus haut, ou l’on voit deux hommes s’embrasser, dont l’un, qui procure à grand père sa fierté, porte, avec une barbe grise et des tatouages de matelot, ce qu’il est convenu d’appeler un « costume cuir de bondage », avec toutes sortes de harnachements, bracelets et colliers, prisé des homosexuels fétichistes. Deux parents se sont plaints. Il leur a été répondu qu’avant quatre ans, les enfants ne percevaient pas le contenu sexuel de l’image. Ils ont enlevé leur enfant de la maternelle. Le livre a été retiré de la salle de classe. Le point n’est pas la controverse ni son résultat, mais qu’elle ait pu, sérieusement, avoir lieu. Et le détail de l’illustration. Tous les symboles de l’ouverture sans frontière. La monde de George Soros en une seule image. Les drapeaux, l’arc-en-ciel et le trans aux tons pastel. Les cheveux bleus, les peaux colorées, les poings tendus. Et les panonceaux. Les paroles de la révolution. Rights : les droits des trans. Pride : la fierté de se bécoter devant des enfants enthousiastes dans des costumes hier réservés au bordel pour aliénés. Love : l’amour des chairs en décomposition. Et bien sûr Equality for all : l’égalité pour tous. La grande indifférenciation dans la Nef des fous. Le moteur de la révolution arc-en-ciel. Le tout primé par les jurys, certifié par les autorités et distribué par les pédagogues.