L’islamisation de la culture de l’Europe : un regard américain

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The New American publie un panorama de mesures prises dans divers pays d’Europe pour assurer une espèce d’intégration à l’envers devant la présence croissante de migrants ou de communautés d’origine immigrée de culture musulmane. L’islamisation de la culture de l’Europe est en marche, que ce soit dans l’éducation publique ou dans le contexte des activités quotidiennes.
 
Lundi, le journal britannique The Express notait qu’aujourd’hui les écoles du Royaume-Uni enseignent l’histoire islamique mais « oublient » l’invasion normande de 1066 et la monarchie britannique. Comme en France, d’ailleurs, on part à la recherche d’histoires et de contrées lointaines. Le curriculum impose l’étude de la civilisation islamique à ses débuts, de la culture Maya ou de l’histoire du Bénin.
 
En revanche, rien n’oblige les écoles publiques à enseigner la Magna Carta, le règne d’Elizabeth I, la bataille de Waterloo ou de Trafalgar, les guerres napoléoniennes (un détail de l’histoire, peut-être ?), ni même les Guerres mondiales du XXe siècle.
 

L’islamisation de l’enseignement passe par l’oubli de l’histoire de l’Europe

 
En revanche, les pays occidentaux sont invités à célébrer la « Journée mondiale du hijab », le 1er février ; elle a son petit succès d’autant que les participantes se voient affubler non seulement du voile islamique mais de qualificatifs valorisants : elles deviennent « reines », « princesses » ou « sultanes » pour un jour.
 
Comme la France, l’Allemagne fait face aux pressions des communautés d’origine immigrée qui refusent le porc dans les cantines scolaires ; comme en France, on y recourt à la ségrégation entre hommes et femmes dans les piscines. Il se trouve que cette ségrégation est conforme aux prescriptions de la charia – même si elle est à l’occasion mise en place pour répondre aux plaintes de femmes et de jeunes filles victimes de harcèlement de la part de migrants…
 

La culture de l’Europe glisse insidieusement vers la charia

 
Insensiblement, les prescriptions de la charia s’installent à la faveur d’agissements imputables aux migrants eux-mêmes : ainsi en Suède, à Östersund, c’est la multiplication des agressions qui a conduit la police locale à recommander aux femmes de ne plus sortir seules le soir. La charia interdit justement aux femmes de sortir sans être accompagnées par un homme de leur famille.
 
Au Royaume-Uni, perçue comme particulièrement accueillant à l’égard des immigrés musulmans, la multiplication des tribunaux islamiques est déjà une réalité. On pourrait objecter qu’ils ne concernent que les musulmans eux-mêmes. Mais la tendance lourde est la même que celle qui prévaut dans le mondialisme, même si elle s’exprime de manières divergentes : mondialisme ou islam partagent le même mépris des cultures et des patries. Qu’on parle d’Oumma ou de « village global », le résultat est le même : en Europe, c’est la civilisation chrétienne qui est effacée au profit de mœurs nouvelles et d’essence totalitaire.
 

Anne Dolhein