Mercredi, au Parlement européen, Jean-Claude Juncker a promis que l’UE coopérerait avec la Chine pour lutter contre le réchauffement climatique, malgré le retrait américain du pacte. Ce fut apparemment un sujet clé lors de son sommet avec le Premier ministre chinois, le 2 juin dernier.
« La Chine et l’UE ont un très large consensus sur la lutte contre le changement climatique »… a déclaré la porte-parole du ministère des Affaires étrangères. Pékin est prêt à renforcer les échanges et la coopération avec l’UE dans des domaines tels que la lutte contre le changement climatique, l’énergie propre et l’économie verte, faible en carbone, la promotion de la mise en œuvre de l’accord de Paris et la poursuite de la gouvernance mondiale du climat.
« La diplomatie climatique » sera « intensifiée » (dixit Juncker)… ou ne sera pas. Tout doit continuer, surtout pas de retour arrière. « Les 29 articles de l’accord doivent être mis en œuvre et ne sont pas renégociés (…) La décision de l’administration américaine est tout simplement une erreur ».
C’est fantastique d’être aussi sûr de soi sur un sujet aussi partisan.