En rendant son rapport annuel, la présidente de la commission nationale de l’informatique et des libertés, Isabelle Falque-Pierrotin, a dénoncé la « société de surveillance » que sont en train d’organiser les « Etats européens » par la coopération des acteurs publics et privés. Un seul bémol à son analyse, elle pense que les Etats n’ont « pas pris la mesure des changements qu’impose le numérique ». Comme on ne peut pas croire qu’elle y croie, on constate qu’elle ne peut pas dire toute la vérité·