Médecine ou sorcellerie ?
La « médecine traditionnelle » sud-africaine est de retour. Les guérisseurs invoquent les esprits, entrent en transe, communiquent avec les morts et possèdent de nombreux pouvoirs. De quoi s’agit-il ?
Il y a bien sûr les charlatans qui prétendent guérir la tuberculose et le sida. Mais ils ne sauraient expliquer l’engouement de tout un peuple pour ces pratiques ancestrales et répandues, sous des formes équivalentes, dans tous les pays. Les institutions internationales protègent ces « avoirs ancestraux » et particulièrement ceux des peuples autochtones.
Ces pratiques avaient en effet été tenues en lisière par l’apartheid et les colons blancs, amenant avec eux un fort héritage chrétien. La Bible interdit ces pratiques qui sont « en abomination à Yahvé ton Dieu » (Dt 18 18 ; Lv 20 6).
Comme beaucoup de « médecines traditionnelles » ces pratiques relèvent de la sorcellerie et non de la médecine. Les verra-t-on prochainement officialisées en Afrique du Sud puis, mondialisation et harmonisation administrative obligent, en Europe et en France ?