En sept semaines, répondant à la crise monétaire, les fuites de capitaux depuis la Chine ont atteint 190 milliards de dollars, notamment depuis les dévaluations du yuan, au détriment des liquidités sur les marchés interbancaires. Un article anonyme publié par la presse d’Etat a déjà averti que les réformes décidées par le gouvernement communiste rencontrent « une résistance d’une férocité inimaginable ». Signe, selon les observateurs, de la colère au sommet de l’Etat, et de l’existence de factions dans les hauts rangs du pouvoir, ainsi que de la puissance de la finance internationale.