Dans le désert post-industriel de la Wallonie sinistrée, à Mons, une start-up belge à vocation multinationale lance la diabolica, une trompette de stade destinée à détrôner la corne de brume et le Vuvuzela sud africain.
La fabrication se fait à Madrid, et de grosses stars comme Ronaldo sont associées à la publicité.
L’objectif est d’inonder tous les stades du monde à l’occasion du Mundial du Brésil et de ramener des dizaines de millions de supporters au stade de bambin criard, tout en en tirant de gros bénéfices.
Peut-on souligner que l’engin se nomme diabolica, au moment où le pape François vient de déplorer « le gros business » du football ?