Mars a bien changé, paraît-il, au cours de son histoire : voici quatre milliards d’années, selon la NASA, la planète rouge était couverte d’étendues d’eau et de montagnes et ressemblait fort à la Terre qui est la nôtre – avec un ciel bleu en prime. Le site écologiste greenmatters.com annonce que notre voisine était bien plus chaude alors, bien qu’il y fît plus frisquet que chez nous aujourd’hui, et elle aurait pu être habitée par des microbes méthanogéniques qui se nourrissent d’hydrogène et de dioxyde de carbone, selon une étude de 2022.
Climat : peur rétrospective
Mais ce peut bien être la faute de ces hypothétiques créatures que Mars soit aujourd’hui un globe froid, sec et stérile, selon cette étude publiée par Nature Astronomy. D’une part, les microbes auraient si bien consommé les gaz de serre de leur « mars-mère », en engloutissant – de manière non soutenable – de l’hydrogène et en émettant du méthane qu’ils ont détruit l’atmosphère au terme d’une vague de refroidissement climatique dont ils portent la responsabilité (suivez mon regard).
Mars a été incapable de programmer son réchauffement
D’autre part, et c’est moi qui l’ajoute, lesdits microbes n’ont pas obéi à Charles Darwin et aux siens en omettant d’évoluer vers une forme de vie intelligente, ce qui est paraît-il à la portée de n’importe quel micro-organisme. Vie intelligente qui aurait certainement eu à cœur de mettre sur pied une taxation du dioxyde de carbone afin de préserver l’effet de serre martien et lutter contre le changement climatique. Non mais !