Covid-19 : le port prolongé du masque favorise la mortalité et diminue la fertilité

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Le bon sens, désespérément, nous le soufflait… à nous qui haletions péniblement dans nos masques. Selon une nouvelle étude allemande, le port du masque pendant des périodes prolongées favorise la mortalité des fœtus, un développement cognitif médiocre chez les petits enfants et une fertilité réduite chez les adolescents.

Symbole irremplaçable de la pandémie de Covid-19, le masque a été promu garde-fou suprême contre le virus envahisseur. Nulle critique ne pouvait aller à son encontre, alors même que son efficacité n’était guère vraiment prouvée. Aujourd’hui, des études scientifiques non seulement relativisent son usage, voire le disqualifient, mais aussi en pointent la nocivité.

 

Le dioxyde de carbone en respiration chronique

« Il existe des preuves expérimentales d’un risque d’impact négatif possible sur la santé mentale et reproductive des enfants, des adolescents et de la petite enfance (à naître) en raison de la respiration chronique de dioxyde de carbone depuis l’introduction de l’obligation du port du masque », ont écrit les chercheurs dans la revue Heliyon.

C’était élémentaire : le port d’un masque pendant une période prolongée, comme 4,5 milliards de personnes dans le monde ont dû le faire pendant la pandémie de Covid-19, augmente le niveau de dioxyde de carbone (CO2) dans le sang du porteur car il réinspire l’air expiré.

Si « tous les types de masque peuvent être responsables d’une augmentation significative et comparable de la teneur en CO2 dans le sang », les masques N95 provoquent la plus forte augmentation. Les masques N95 sont les équivalents américains de nos FFP2, censés filtrer au moins au moins 94 % des particules en suspension dans l’air. En revanche, ils conservent très bien le dioxyde de carbone… dont la concentration peut augmenter jusqu’à 3,2 %, alors que l’air frais en contient environ 0,04 %. Or, il s’avère que « des concentrations supérieures à 2 % de dioxyde de carbone dans l’air inhalé devraient avoir des effets néfastes sur la santé. »

 

Mortalité des fœtus et diminution de la fertilité

L’un des premiers risques connus d’augmentation des niveaux de CO2 est celui d’enfants morts-nés. Des études antérieures ont révélé que « seulement 0,5 % de dioxyde de carbone pendant quelques minutes à une heure par jour est capable de provoquer un bébé mort-né et (…) des malformations congénitales chez les cobayes », lit-on dans le rapport. La marine américaine elle-même avait commandé sa propre étude sur ce sujet bien connu, et ordonné, à la suite de ses résultats, que les sous-marins avec des équipages féminins devaient maintenir une concentration de CO2 ne dépassant pas 0,8 %.

Le port du masque implique et impose pour une femme enceinte une concentration près de trois fois supérieure… De fait, la mortinatalité dans le monde a augmenté d’au moins 28 % pendant la pandémie. La Suède, elle, qui n’avait imposé que des mesures limitées contre l’épidémie et surtout aucune obligation de port du masque, n’a vu aucune augmentation de sa mortinatalité.

Il a été aussi observé qu’une concentration élevée de CO2 peut retarder le développement mental des jeunes animaux avant même leur naissance. Des rates pleines qui avaient été exposées à 0,3 % de CO2 ont produit des bébés avec « un apprentissage et une mémoire spatiaux réduits » : des dommages « irréversibles » et « affectant la santé mentale à long terme ». Or une étude sur des enfants du Rhode Island « a révélé que les enfants nés pendant la pandémie ont des performances verbales, motrices et cognitives globales considérablement réduites par rapport aux enfants nés avant la pandémie ».

Enfin, toujours selon ces scientifiques, les adolescents qui inhalent de fortes concentrations de CO2 sont susceptibles d’en porter les conséquences d’au moins deux manières. Premièrement, « une simple exposition à 0,3 % de CO2 des neurones cérébraux des adolescents peut provoquer une destruction… entraînant une diminution de l’activité, une augmentation de l’anxiété et une altération de l’apprentissage et de la mémoire ». Deuxièmement, même une exposition brève à des niveaux élevés de CO2 peut endommager le système reproducteur des adolescents de sexe masculin, les rendant moins fertiles – et ces données « sont connues depuis 60 ans ».

 

Le masque aux abois ?

Certains de ces scientifiques allemands avaient déjà pointé du doigt, dans une précédente étude, les effets néfastes que les masques pouvaient avoir sur la santé. Ils y avaient noté alors la détérioration psychologique et physique potentielle de leurs porteurs, qu’on appelle syndrome d’épuisement induit par masque (MIES) : fatigue, maux de têtes, troubles respiratoires, augmentation de la température…

L’étude présente va plus loin, et durcit le ton. « Compte tenu des effets toxicologiques possibles du masque dans la réinhalation de dioxyde de carbone chez les femmes enceintes, les enfants et les adolescents, et compte tenu des preuves scientifiques limitées pour les masques en tant que mesure pandémique efficace, il est nécessaire de réévaluer et de reconsidérer les mandats de masque surtout pour ces sous-groupes vulnérables. »

On se souvient des nombreuses déclarations contradictoires de nos dirigeants au sujet du masque… rattrapés par l’ironie d’une protection finalement bien agressive.

 

Clémentine Jallais