Massacre dans une boîte gay d’Orlando : l’islamiste Omar Mateen était lui-même homosexuel selon ses amis

Massacre gay Orlando Omar Mateen homosexuel
 
Curieusement, lorsque tomba l’affreuse nouvelle du massacre de près de 50 personnes dans une boîte de nuit gay d’Orlando en Floride, je me suis très vite demandée si par hasard le tueur, Omar Mateen, n’était pas lui-même homosexuel – après tout, cela est fréquent lors de crimes contre des personnes LGBT. La suite devait confirmer que le soupçon existe, et qu’il est sérieux. Ce sont des amis d’Omar Mateen, et même son ex femme Sitora Yusufiy qui ont mis en évidence les « tendances homosexuelles » du jeune homme, et dans la boîte The Pulse où il a ouvert le feu sur les danseurs, plusieurs témoins affirment qu’il était venu à plusieurs reprises en tant que client, faisant des avances à au moins une personne qui en a attesté. Mateen se servait également d’applis de rencontres gays. Selon le Palm Beach Post un ancien camarade de classe du jeune homme affirme avoir fréquenté des bars gays avec lui en 2006, ajoutant qu’il avait lui-même été invité à partager une soirée « romantique » par ce fils d’immigrés afghans.
 
Ledit camarade de classe travaille aujourd’hui comme drag queen, notamment dans la boîte The Pulseil a vu à plusieurs reprises Mateen buvant et vociférant, au point d’avoir été plusieurs fois « vidé ».
 
Un autre habitué du Pulse, Jim Van Horn, 71 ans, affirme que Mateen essayait d’y « lever des gens ; des hommes ». Lui-même avait été mis en garde par ses amis contre cette « personne étrange ».
 

Omar Mateen, islamiste et gay

 
A-t-il « pété les plombs » en voyant deux hommes s’embrassser ? C’est ce que soutient son père, Seddique Mateen, mais cela ne tient pas si Omar, 29 ans, se trouvait fréquemment dans ce lieu où une telle scène n’a rien d’exceptionnel. Plusieurs clients de la boîte affirment d’ailleurs que ce scénario est totalement invraisemblable.
 
Cela jette évidemment une nouvelle lumière sur une affaire exploitée jusqu’à la lie pour dénoncer non seulement l’« homophobie » de l’islam radical, mais aussi et surtout celle des chrétiens, des conservateurs, des intégristes, des catholiques qui seraient les principaux responsables du massacre, en croire la presse de gauche.
 
Une nouvelle lumière aux zones d’ombre intéressantes : Sitora Yusufiy, qui a été entendue par le FBI, assure que celui-ci lui a demandé de ne pas parler de la possible homosexualité de son ex-mari aux médias américains. Elle a fini par donner un entretien à une chaîne de télévision brésilienne, par le truchement de son fiancé lusophone qui a traduit ses propos.
 
La demande de l’agence fédérale viserait-t-elle à maintenir intacte la campagne en cours au profit du lobby LGBT ? On ne le saura sans doute jamais avec certitude mais elle est pour le moins étrange.
 

Le massacre d’Orlando n’était-il donc pas « homophobe » ?

 
Un ancien habitué, Justin Datz, 33 ans, voit dans la tuerie perpétrée par Omar Mateen une forme de haine de soi. Lui-même membre d’une Eglise baptiste qui condamne l’homosexualité, Datz raconte ce qu’il a fait l’expérience de cette impossibilité de s’accepter tel qu’on est : « Mais je n’ai jamais fait partie d’une communauté qui aurait tué en raison de ma sexualité. Et j’ai réussi à vivre avec – contrairement à lui », précise-t-il.
 
Mateen venait-il d’être démasqué par son père ? N’a-t-il pas pu faire face ? C’est la théorie de la doyenne d’un hôtel LGBT où travaille Datz, Vick Bebout. « On voit ça tout le temps ici. Les types viennent déjeuner, puis ils rentrent chez eux, chez leur femme. » L’homophobie de Mateen serait, du coup, une forme d’« autophobie », intéressante elle aussi pour les LGBT puisque le sentiment de culpabilité qui serait alors à la racine de sa folie meurtrière est directement imputable aux religions qui dénoncent l’homosexualité comme un péché.
 
Tout cela n’est pas antinomique avec les convictions islamistes que Mateen a exprimées selon les forces de l’ordre qui tentaient de négocier avec lui à la suite de la première fusillade.
 

Tuer les homosexuels, une exigence de la charia

 
The Guardian rappelle ainsi les propos d’un imam britannique, Farrokh Sekaleshfar, docteur en charia, qui a précisément donné une conférence sur l’homosexualité selon la loi islamique à Orlando il y a deux mois – on précise que Mateen n’y était pas. Il a plusieurs fois enseigné que l’homosexualité est punie de mort en Islam, soulignant que cela ne peut être mis en œuvre que par les pouvoirs publics dans un pays où « la majorité de la population souhaite l’application de la charia ». La sentence est alors un acte de compassion. « Il faut être heureux pour cette personne, nous croyons à la vie après la vie, nous croyons en la vie éternelle… et grâce à cette sentence elle sera pardonnée et ne devra pas rendre de comptes dans l’au-delà », a-t-il déclaré lors d’une conférence dans le Michigan en 2013. Sekaleshfar n’en a pas moins exprimé ses condoléances aux proches des victimes sur sa page Facebook dimanche matin, affirmant : « Tuer la vie innocente n’est jamais justifié par la religion. » Mais considère-t-il les clients du Pulse comme des innocents ?
 
De là à imaginer que Mateen ait voulu s’assurer – à lui-même et à ses victimes – une place au paradis des musulmans, avec ses puceaux et ses vierges en guise de récompense, il n’y a qu’un pas que nous nous abstiendrons de franchir, faute de données suffisantes. Ce serait un comble.
 
En revanche, il faut faire la différence entre le traitement réservé aux homosexuels par le Coran, qui ordonne clairement leur mise à mort, et l’attitude de l’Eglise catholique qui dénonce le caractère gravement désordonné des actes homosexuels – ce sont des péchés mortels, par lesquels leurs auteurs se privent de l’amitié de Dieu – mais qui a pour souci de respecter des personnes indépendamment de leurs tendances et de chercher à obtenir leur libre conversion en vue du bonheur éternel.
 

Pouvoir dire que les actes homosexuels sont des péchés mortels…

 
Le résultat de la tuerie d’Orlando est de faire passer toute condamnation des actes homosexuels pour haïssable et « homophobe », de nature à déclencher la violence, la haine, et aujourd’hui un terrorisme dont on n’évoque que du bout des lèvres la nature islamiste. Mais justement, l’Eglise n’a pas pour doctrine de massacrer en masse les pécheurs – sans quoi il ne resterait plus grand monde sur Terre – mais au contraire de les amener au repentir afin d’obtenir le pardon du Dieu de miséricorde.
 
Alors qu’on pleure à juste titre les morts du Pulse, il ne faudrait pas oublier le grand tort, peut-être le plus grand, qui leur a été fait au bout d’une nuit passée dans un lieu de perdition pour l’âme : celle d’y mourir de mort subite, sans avoir le temps d’une réconciliation avec Dieu. Il n’est pas interdit de prier pour eux… Vraiment, Omar Mateen, semeur de mort, a agi comme un instrument du diable.
 
Et le massacre qu’il a perpétré, suprême ironie, continue de produire ses effets pervers par l’exploitation qui en est faite, et qui en sera faite au nom des « droits LGBT », pour dénoncer ceux qui expriment un jugement moral sur les désordres sexuels…
 

Anne Dolhein