Le vice-chancelier Sigmar Gabriel a fait cette déclaration au Spiegel, assurant que les efforts faits par la France ou l’Italie en vue de réduire leurs déficits fiscaux n’allaient pas sans risques politiques.
Il s’est plaint d’avoir une fois demandé à Angela Merkel ce qui serait plus dommageable pour l’Allemagne – accorder à la France un demi-point de déficit en plus ou laisser Marine Le Pen devenir présidente – et d’attendre toujours une réponse.
Le démantèlement de l’UE, il le croit possible, mais estime que les « enfants et petits-enfants » des Allemands « maudiraient » ceux qui l’auraient permis, « parce que l’Allemagne est le plus gros bénéficiaire de la communauté européenne – à la fois économiquement et politiquement ».