Romans-sur-Isère, vous vous souvenez ? C’est le bourg d’où étaient partis les « jeunes » armés de couteaux pour aller « participer à une soirée » à Crépol et y tuer un adolescent, le jeune Thomas, sans oublier de blesser d’autres personnes en hurlant qu’ils voulaient « tuer les Blancs ». Ces jeunes des quartiers en transition se sentent mal aimés de la république en général et des forces de l’ordre en particulier. Ils l’expriment par tous les moyens à leur disposition. Dimanche 4 févier, en plein jour, ils ont érigé des barricades dans l’avenue du Maquis (sic) à Romans en plein jour et brûlé des poubelles. Sur l’une des barricades était postée une banderole : « Barrage à police ». Mais quand les policiers sont arrivés, les jeunes présents sont sagement allés se réfugier dans les immeubles proches. Les banlieues s’ennuient le dimanche. Bafouer l’autorité de l’Etat et la sécurité publique est un amusement désormais passé dans les mœurs. Un indicateur économique nouveau le relève : selon les conseillers au commerce extérieur, l’attractivité de la France auprès des entreprises internationales baisse… à cause de l’insécurité régnant dans le pays. Il faut croire que le ressenti des étrangers rejoint sur ce point celui des autochtones.