En 1989, Michel Rocard, Premier ministre d’un François Mitterrand fraîchement réélu président de la République, jouant au modéré, répéta plusieurs fois : « Nous ne pouvons pas héberger toute la misère du monde. » Et c’est cependant ce que la France fait, les statistiques disponibles en matière d’immigration le montrent. Le Journal du dimanche vient de publier un dossier sur les vrais chiffres de l’immigration qui ne laissent aucun doute en la matière. Alors que toute l’Europe subit la déferlante migratoire, elle en accueille les plus porteurs de misère. L’INSEE est formel, dans le flux d’entrées sur le sol français, les Africains dépassent désormais (42 %) les Européens (32 %). Et cela a une incidence en matière de misère. Alors que le Luxembourg et la Suisse, par exemple, accueillent des immigrés dont le pays d’origine a un PIB supérieur à 35.000 dollars par an, alors que ceux qui pénètrent en Belgique et en Irlande viennent de pays dont le PIB est encore supérieur à 30.000 dollars par an, la France accueille des miséreux dont le pays d’origine a un PIB de 22.000 dollars. Les plus miséreux de ceux qui frappent à la porte de l’Europe, sauf en Italie. Et bien sûr ces miséreux sont aussi des incultes sans formation : plus d’un quart d’entre ceux qui obtiennent un titre de séjour en France n’a pas le niveau brevet des collèges. Inutile de préciser que 44 % de ces miséreux sont musulmans, de loin la plus forte proportion des immigrés en Europe.