Immigration : la France doit suivre l’exemple scandinave

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Alors que le volcan politico-médiatique dont la loi immigration a provoqué l’éruption n’en finit pas de vomir sa lave en France, montrant à la fois l’impuissance politique du gouvernement et le pouvoir des idéologues qui s’opposent à toute loi et tout débat, les pays scandinaves montrent sans bruit l’exemple : on peut gouverner pour maîtriser l’invasion en cours.

 

Condition de l’aide au développement : rapatrier les illégaux

La Suède était voilà dix ans en pointe de « l’accueil » des immigrés non-européens : elle a observé la « crise des migrants » de 2014 -2016 et ses conséquences sociales, et, changeant à la fois de majorité et son fusil d’épaule, s’est lancée dans une politique plus restrictive, qu’elle continue. Jeudi 14 décembre le ministre suédois du Commerce extérieur et de la Coopération internationale pour le développement, Johan Forssell a annoncé que son pays soumettrait désormais l’aide publique aux pays en voie de développement à une condition : qu’ils rapatrient leurs ressortissants déboutés du droit d’asile ou expulsés. Faute de quoi l’aide serait simplement supprimée.

 

L’exemple scandinave en matière d’immigration

Une précision : la coalition au pouvoir n’est pas composée de dangereux fascistes, mais d’élus libéraux, chrétiens-démocrates et modérés. Il faut dire que la pression des conservateurs du Parti des démocrates de Suède, très populaires pour leur position anti-immigration, les rend raisonnables. En France, une décision aussi simple et efficace est inenvisageable, étant donnée l’hystérie croissante de l’opinion de gauche et ses relais dans les associations et les différentes juridictions, du pénal au constitutionnel en passant par le conseil d’Etat.

 

France : 7 % d’OQTF exécutées, Danemark : 51 %

Résultat, beaucoup de pays africains, tout en mettant la France hors d’Afrique, refusent de délivrer les laisser-passer consulaires qui permettraient de renvoyer chez eux les migrants abusifs, ce qui entraîne un taux d’exécution des OQTF (obligation de quitter le territoire français) ridiculement bas : au premier trimestre 2022, soixante mille avaient été prononcées, 4.500 à peine exécutées. Soit un taux de 7 %. Il est de 57 % dans un autre pays scandinave, le Danemark. Il fait pourtant partie de l’espace Schengen : c’est la preuve que l’Union européenne n’est pas la sources de tous les laxismes en matière d’immigration : la part parisienne du problème est majoritaire et déterminante.

 

P.M.