Le Mundial école du mondialisme

Le Mundial école du mondialisme

La coupe du monde du Brésil n’est pas seulement un énorme bizness avec une organisation et des forces de sécurité colossales, elle monopolise l’attention et manipule les esprits tout autour du globe pour susciter peu à peu un patriotisme planétaire. Le Mundial école du mondialisme.
 
Le Coppa del Mondo est le grand banc d’essai du Nouvel Ordre Global.
Les hommes d’affaires et les médias du monde entier y gagnent leur pain en organisant des jeux.
Les opposants du monde entier s’indignent que tant de richesses frivoles côtoient tant de misère et de problèmes non résolus.
Les pauvres du monde entier s’agglutinent à heure dite devant la télévision, même s’ils risquent une attaque islamiste. Ils découvrent dans le poste des gens différents d’eux et qui leur ressemblent.
Les forces de surveillance du monde entier observent comment les 180.000 hommes mobilisés par le Brésil s’y prennent.
 

Le Mundial école du mondialisme vampirise les nationalismes

Les perdants du monde entier – très vite la plupart des équipes est éliminée – reportent sur une équipe d’un autre pays leur attention.
Ils transfèrent sur elle des sentiments qu’ils réserveraient d’abord à leur équipe nationale
D’ailleurs, qu’est-ce que c’est qu’une équipe nationale ? Question à un euro. Est-ce que cela se reconnaît à sa façon de chanter, à son apparence ? On sait ce que c’est qu’un Ukrainien en regardant l’équipe d’Ukraine. L’équipe de France, en 2006, avait été formée de façon à promouvoir un patriotisme black-blanc-beur, mais le cocktail obtenu n’était pas très représentatif de la population française. Alain Finkielkraut, mauvais coucheur, avait parlé d’équipe black-black-black. Il est toujours un peu excessif, mais il y a des moments, quand on regarde les joueurs choisis pour représenter la Suisse et le Royaume Uni, où l’on se demande quelle idée les médias ont derrière la tête.
Quoi qu’il en soit, nous sommes priés, nous Français de nous unir derrière notre leader technique, c’est comme ça qu’on dit, Benzema.
Ce qui est marrant, c’est que dans le monde entier le sentiment national est utilisé dans cette grande manipulation des esprits.
Le Mundial école du mondialisme, ce n’est pas un slogan, c’est une réalité qui pèse lourd.