La flamme olympique ranimée par l’esprit maçon

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Le grand cirque olympique qui va triompher cet été à Paris est en route depuis hier : la flamme olympique, qui symbolise l’esprit des jeux a été rallumée hier 16 avril dans les ruines de l’ancien sanctuaire où se tenaient les jeux antiques, exactement dans le temple de la déesse Héra. La cérémonie a suivi un rituel « sacré » imité de l’antique. Puis le champion olympique d’aviron grec Stefanos Souskos a pris le premier relai pour porter la flamme au port du Pirée, d’où elle embarquera sur le Belem à destination de Marseille et sera portée ensuite à bras d’homme vers Paris à partir du huit mai. Il s’agit d’un parcours symbolique censé célébrer l’esprit du sport, le respect de la trêve olympique, de la paix par opposition aux tyrans qui ne respectent pas les règles : un vrai parcours initiatique de l’état de droit animé par l’esprit maçon.

 

L’esprit de la grande prêtresse olympique

Le comité olympique n’a pas lésiné sur les décors et les costumes. La flamme a été rallumée en grande pompe dans le temple d’Héra par une grande prêtresse en longue tunique blanc-bleu assistée d’acolytes tout aussi pimpantes dans le meilleur style péplum. Selon les historiens spécialistes de la question, le rituel actuel suit fidèlement le rituel antique. Héra, sœur et femme de Zeus, le dieu supérieur du panthéon païen grec, était à la fois le parangon des épouses jalouses et la personnification de la belle saison, de la fécondité, du couple. Le ridicule est un profond subterfuge. Derrière ces momeries, discours de préau et cérémonie de carton-pâte, que l’on a tendance à regarder avec condescendance, et qui servent ainsi de leurre, se cache une intention forte et suivie. Elle est simplement de faire communier le monde entier dans l’humanisme païen. Le sport est un puissant appas pour attirer les âmes simples, jeunes ou moins jeunes, et le public regarde la cérémonie de la flamme olympique comme il regardait jadis les opérettes et naguère les festivals pop.

 

Le maçon, la flamme et l’humanisme judéo-païen

On relève ainsi depuis une dizaine d’années une officialisation presque ostentatoire des rites que l’on peut dire au choix humanistes, satanistes dans certains cas, le plus souvent judéo-païens, toujours maçons. Ce sont des cérémonies coûteuses, techniquement au point, mobilisant les officiels du monde entier pour des événements suivis par le monde entier. L’un des plus mémorables a ainsi eu lieu voilà huit ans pour l’inauguration du Saint-Gothard en présence du gratin du mondialisme maçon d’Europe, Merkel, Hollande et Renzi en tête. Mais la chose était ouvertement sataniste. Le symbolisme olympique est plus soft et plus consensuel avec ses cinq anneaux aux couleurs de l’arc-en-ciel et ses accortes prêtresses. C’est la figure tranquille du paganisme maçon, le printemps doucement racoleur de l’humanisme.

 

Pauline Mille