Nouvelle hausse des exportations de vin

Nouvelle hausse exportations vin
 
Les exportations de vins – et d’ailleurs de spiritueux – français sont reparties à la hausse au premier semestre, après deux années de recul, et affichent désormais une croissance de 10 % sur les six premiers mois de l’année 2015.
 
Entre janvier et juin, ces exportations ont atteint 5,2 milliards d’euros, a annoncé vendredi la Fédération des exportateurs de vins et spiritueux de France (FEVS), qui précise que, grâce au cognac, les spiritueux affichent une progression de 18 % en valeur, tandis que, pour les vins, celle-ci est de 7 %.
 
« Sur le premier semestre 2015, 22,7 millions de caisses de spiritueux ont été expédiées pour un montant de 1,7 milliard d’euros », précise le communiqué. C’est l’Amérique du Nord qui connaît la plus forte progression, du fait, notamment, des expéditions de cognac et champagne.
 

Nouvelle hausse des exportations de vin

 
« Le premier semestre 2015 nous permet de retrouver un niveau de chiffre d’affaires proche de celui de 2013 », précise Christophe Navarre, président de la FEVS. « Pour autant, il nous faut rester prudents car le contexte mondial demeure assez volatil et crée de l’incertitude sur les marchés. »
 
Une incertitude qui s’est concrétisée l’année dernière par une chute des exportations tant à destination de la Chine que de l’Amérique.
 
C’est sans doute pour cette raison aussi que Christophe Navarre en appelle aux autorités françaises : « En outre, il nous faut veiller à ce que l’effet prix, lié à de faibles disponibilités, ne vienne pas pénaliser le positionnement concurrentiel de nos produits. Dans cette perspective, l’action des pouvoirs publics pour ouvrir les marchés et supprimer les barrières aux échanges est indispensable pour renforcer notre compétitivité. »
 

De la quantité à la qualité

 
A noter que l’augmentation sur le début de l’année correspond, pour les vins du moins, à une augmentation de vins de qualité. En effet, les 7 % correspondent à une augmentation de valeur, alors que, en ce qui concerne les volumes, ils ont baissé de 3 %. Un rapport qui prouve qu’il reste encore beaucoup de place, pour nos vignerons, dans le marché à l’export.
 

François le Luc