Une nouvelle loi de Californie pourrait réduire à rien les droits parentaux

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C’est au nom des droits des enfants qu’une nouvelle proposition de loi vient d’être déposée devant le Sénat de Californie en vue de permettre à l’Etat d’intervenir envers et contre les parents dans le domaine de l’éducation, de la santé et du « bien-être » en général des mineurs. L’affaire est intéressante parce que la Californie, avec ses 38 millions d’habitants, donne souvent le ton aux lois qui seront adoptées dans d’autres Etats des Etats-Unis. Et aussi parce que le texte correspond à une poussée que l’on observe dans les pays développés, visant à spolier les parents de leurs droits parentaux dans le cadre des idéologies qui tiennent le haut du pavé. Après le « mariage » gay, c’est la nouvelle lame de fond qui menace la famille et ses droits fondamentaux.
 
The New American rapporte cette information que l’on ferait bien de méditer dans nos pays d’Occident. La proposition de loi, écrit le site, consiste à « éviscérer les droits des parents et à donner le pouvoir à l’Etat d’élever vos enfants à son image ».
 
Son promoteur est un médecin, Richard Pan, celui qui a fait mettre en place des règles strictes d’obligation de vaccination.
 

Les droits parentaux menacés en Californie

 
Son texte vaut le détour : « La législature estime et déclare que tous les enfants et les jeunes, quels que soient leur genre, classe, race, ethnie, origine nationale, culture, religion, statut par rapport à l’immigration, orientation sexuelle, ou capacités, ont le droit à la protection, aux soins spécifiques, et à l’assistance, y compris, mais sans être limité à, ce qui suit : le droit à des parents, des gardiens ou des soignants qui agissent en vue de leurs intérêts supérieurs. Le droit de construire un attachement sain avec les adultes responsables de leurs soins et de leur bien-être. Le droit de vivre dans un environnement sûr et sain. Le droit au bien-être social et émotionnel. Le droit à l’opportunité de parvenir au développement cognitif, physique et social optimal. Le droit à une éducation adéquate et de qualité et à des compétences de vie qui conduisent à l’autosuffisance à l’âge adulte. Le droit à des soins de santé adéquats et de qualité. »
 
Derrière les mots incantatoires et à vrai dire vagues, il y a de lourdes menaces. En effet la tendance générale est à l’imposition d’une « éducation sexuelle » définie par l’État, à la préséance des droits transgenre sur le droit d’éducation des parents, et à la diffusion obligatoire d’un ensemble de valeurs définies là encore par les pouvoirs publics dans le domaine de l’antiracisme et du relativisme obligatoire.
 
Le droit de construire des relations avec les adultes proches est à comprendre dans le cadre d’un statut des beaux-parents ou de « parents multiples » en cas de procréation artificielle, de « mariage » gay ou de familles recomposées.
 

Une nouvelle loi veut donner à l’Etat un droit de regard sur le bien-être enfantin

 
Comment définir « le bien-être émotionnel » ? A partir de quand l’adolescent en difficulté avec ses parents peut-il en appeler aux services sociaux pour être séparé de ses « vieux » trop encombrants ? A partir de quel moment les services médicaux de l’Etat pourront-ils imposer tel ou tel thérapie – de la Ritaline aux séances de conseil psychologique pour « dysphorie de genre » ? Quel sera le poids du regard des services éducatifs sur l’instruction offerte à l’enfant, et ce dans un pays où l’école à la maison a le vent en poupe ?
 
Une première réponse est donnée par Richard Pan, fortement opposé au homeschooling : il a déjà proposé d’y assortir de sévères limites.
 
La proposition de loi entend donner à l’Etat de Californie la possibilité de définir les normes du bien-être et de la sécurité des enfants depuis le plus jeune âge et c’est sans doute là son aspect le plus inquiétant. Par l’imprécision de ses termes, elle donne un blanc-seing aux pouvoirs publics pour étendre leur domaine d’intervention auprès des parents et s’il le faut contre les parents, le tout sur le fondement des résultats prétendument irréfutables de la recherche, que l’Etat aurait seul pour responsabilité de mettre en place.
 

La Californie risque de donner le la en matière de droits parentaux

 
Le site Infowars cité par The New American assure que le texte bénéficie du soutien de la Silicon Valley Community Foundation, fondation riche de 7,3 milliards de dollars et bénéficiant des dons de grosses entreprises dont on sait la propension à soutenir les entreprises de la gauche et de la culture de mort. Un programme « d’ingénierie sociale massive » ? Infowars en est persuadé.
 
Le site est notoirement adepte des analyses complotistes. Mais en l’occurrence, la lecture de la proposition de loi devrait allumer des clignotants rouges partout. Il est hors de doute en effet que la mainmise de l’État sur les enfants est une constante des entreprises révolutionnaires et que celles-ci ont aujourd’hui à leur disposition des moyens sans précédent.
 

Anne Dolhein