Obamacare : les Petites Sœurs des Pauvres contre la contraception

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Elles préfèrent rester fidèles à leurs principes et à leur identité catholique plutôt que de plier devant les compromissions proposées dans le cadre de l’Obamacare : les Petites Sœurs des Pauvres de Denver, Colorado, ont décidé de contester en justice le système inventé par l’administration américaine pour les exempter de la couverture de la contraception par l’assurance maladie qu’elles offrent à leurs employés. Elles peuvent y échapper – mais elles sont obligées de fournir les renseignements permettant à ceux-ci de bénéficier d’un « plan contraception » couvert par le gouvernement fédéral.
 

Refus catégorique des Petites Sœurs de financer la contraception

 
L’avocat des Petites Sœurs des Pauvres, Daniel Blomberg a expliqué que ce devoir de tenir les autorités informées de manière à ce que celles-ci contournent leur refus les rendrait coupables de « complicité » avec une chose qu’elles estiment peccamineuse. Si le refus des catholiques devait aboutir à la mise en place de nouvelles taxes ou de subventions destinées à financer ce qu’ils récusent, leur refus ne servirait à rien…
 
En face, le représentant du gouvernement fédéral a invoqué un arrêt de la Cour suprême qui reconnaît à celui-ci un « intérêt contraignant » à rendre accessible la contraception aux femmes sans que les employées féminines ne soient obligées de faire ou de payer quoi que ce soit de plus pour l’obtenir.
 

L’Obamacare contre les Petites Sœurs et les pauvres mourants

 
Les Petites Sœurs se vouent à l’accueil des pauvres mourants. Elles préfèrent arrêter leur ministère plutôt que de participer au mal qui leur est imposé, n’étant pas en mesure de payer les amendes qui sanctionneraient leur refus d’obtempérer. Elles refusent, en somme, de s’en laver les mains. De considérer que la simple « distinction » quant à la couverture d’assurance constituerait une véritable « différence ».
 
Elles réclament la liberté de vivre selon leurs convictions religieuses et sont défendues dans cette affaire par le Becket Fund for Religious Liberty.