L’ONU soutient les extrémistes écologistes contre le gouvernement allemand

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Une erreur commune est de présenter la désobéissance civile et le terrorisme vert qui bloquent la circulation, se collent à la chaussée, dégonflent les pneus des 4X4, jettent du charbon dans la Fontaine de Trevi, ou même projettent des actes terroristes, comme le seul fait d’activistes extrémistes écologistes. Il n’en est rien. Les cols blancs qui promeuvent la révolution mondialiste les pilotent. L’ONU, par la voix du porte-parole de son secrétaire général Antonio Gutteres, soutient par exemple Dernière Génération contre la police allemande qui vient de faire une descente aux sièges de l’association dans sept Etats de l’Allemagne. Dans les termes les plus explicites et les plus agressifs contre un pouvoir national qui fait mine de s’opposer si peu que ce soit aux visées écologistes en matière de climat.

 

Des extrémistes écologistes poursuivis par la police

Mercredi, plus de vingt policiers cagoulés et armés ont investi le siège de Dernière génération de sept Länder, fermant le site web et gelant le compte en banque dès sept heures du matin, heure légale en Allemagne. Personne n’a été arrêtée, mais la police a accusé les extrémistes écologistes d’avoir levé au moins 1,5 million de dollars pour financer des « actes criminels ». Certains membres de Dernière Génération sont même soupçonnés de préparer le sabotage d’un oléoduc allant de la Bavière à Trieste. Parmi les dernières actions d’éclat du groupe : le blocage de 12 rues à Berlin, l’entrave à la réouverture d’un puits de charbon dans le village déserté par le chômage de Lützerath, en Nord Rhein Westphalia, ou un très classique jet de purée sur un Monet au musée Barberini de Potsdam.

 

L’ONU soutient le groupe que combat le gouvernement allemand

La porte-parole du groupe en Allemagne, Carla Hinrichs s’est dit « apeurée » par les méthodes de la police, mais plus encore du « désastre si l’on ne fait rien » pour le climat. « L’approche du gouvernement est pensée pour intimider et provoquer la peur. Mais nous ne pouvons pas nous permettre de rester dans cette peur et nous ne le ferons pas. Le gouvernement fédéral nous mène dans l’enfer du climat en appuyant sur l’accélérateur ». Un discours de col blanc douillet qui n’émeut pas le chancelier Olaf Scholz, qui a récemment jugé les méthodes de protestations de Dernière Génération « complètement folles ». Mais qui trouve une résonance certaine auprès de l’ONU, comme en témoigne la réaction immédiate de Stéphane Dujarric, le porte-parole d’Antonio Gutteres, le secrétaire général.

 

La morale de l’ONU et des extrémistes écologistes contre la loi

« Les militants du climat, guidés par la voix morale de la jeunesse, ont continué à poursuivre leurs objectifs même dans les jours les plus sombres », a-t-il affirmé devant un parterre de reporters à New York après l’intervention de la police allemande, affirmant le primat de la morale climatiste sur la légalité nationale. « Ils ont besoin d’être protégés et nous avons besoin d’eux plus que jamais. » Et de justifier ainsi sa déclaration : « C’est en grande partie parce que ces gens ont manifesté pacifiquement tout autour du monde que nous avons mieux pris conscience du changement climatique et commencé à agir positivement en la matière ». Comment mieux avouer que l’ONU, en bon club élitiste, soutient sans ambiguïté les extrémistes écologistes, parce qu’ils contribuent à populariser des thèmes et des objectifs qu’elle a elle-même lancés ? Par tous les moyens, même légaux.

 

Pauline Mille