La nouvelle responsable de l’environnement de la Maison Blanche, Kathleen Hartnett White, associe réchauffisme et paganisme

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Elle est certainement la prochaine tête de Turc de CNN : le média de gauche américain vient d’ouvrir la campagne contre Kathleen Hartnett White, nommée la semaine dernière par Donald Trump présidente du conseil de la Maison Blanche sur la qualité de l’environnement. Une mobilisation avec un objectif clair : la personne choisie pour ce poste doit obtenir la confirmation du Sénat. Et pour Mme Hartnett White, ce n’est pas encore fait. Il paraît clair que CNN cherche à décrédibiliser l’ancien chef de la commission du Texas sur la qualité de l’environnement. Son tort ? Elle a déclaré en 2016 que la croyance au « réchauffement global » relève d’« une sorte de paganisme » des « élites laïcistes ». Réchauffisme et paganisme : on n’a pas le droit de faire le lien !
 
Il faut croire que Kathleen Hartnett White, en disant cela lors d’une émission conservatrice en ligne, The Right Perspective (« la perspective juste » ou « vu de droite ») en septembre 2016 a véritablement brisé un tabou. Désormais haut responsable du think tank climatosceptique Texas Public Policy Foundation, elle osait alors évoquer le « côté obscur » du discours et des méthodes des tenants du changement climatique d’origine anthropique.
 

Le paganisme des environnementalistes dénoncé par Kathleen Hartnett White

 
Mme Hartnett White explique depuis longtemps que des exigences des réchauffistes – imposées à travers le GIEC, les COP successives, les Accords de Paris, les Objectifs du développement durable de l’ONU, ce n’est pas le fait de gens minoritaires et sans pouvoir – aurait pour effet de renvoyer les pays développés et notamment les Etats-Unis vers le XVIIIe siècle en portant atteinte à ce qui assure aujourd’hui la prospérité de nos sociétés : l’énergie.
 
Lors de son émission de septembre 2016, elle déclarait : « Il y a vraiment un côté obscur dans ce type de paganisme – c’est aujourd’hui la religion des élites laïcistes – que constitue évidemment le réchauffement climatique. »
 
Un paganisme associé avec le communisme. Dans la même émission, cette femme qui qualifie le CO2 de « gaz de la vie » – il est indispensable à la croissance des végétaux et surtout bénéfique, comme le sait tout jardinier qui fait pousser des plantes en serre – citait abondamment Christiana Figueres, ancien secrétaire exécutif de la Convention cadre des Nations unies sur le changement climatique, dans ses déclarations favorables à la Chine.
 

Réchauffisme, paganisme, communisme, la nouvelle responsable de l’environnement à la Maison Blanche parle clair

 
Christiana Figueres, comme d’ailleurs de nombreux responsables d’institutions internationales, ne tarissait pas d’éloges alors à l’égard de la Chine communiste, affirmant que sur le plan de la lutte contre le réchauffement et la réduction de la pollution, la Chine «  faisait exactement ce qu’il fallait », ajoutant que ce pays est en mesure de mettre en place des politiques rigoureuses en la matière grâce à son système politique. Dans le même entretien cité par Mme Hartnett White, Christiana Figueres déplorait les divisions du Congrès des Etats-Unis qu’elle jugeait « dommageables » pour la lutte contre le changement climatique.
 
Autre citation : Mme Figueres a ouvertement prôné la modification délibérée du « modèle de développement économique qui a régné depuis au moins 150 ans, depuis la révolution industrielle ».
 
CNN n’a pas aimé la conclusion qu’en a tirée Kathleen Hartnett White, à savoir que les sectateurs du changement climatique ont l’intention de créer un « Etat mondial gouverné par des managers planétaires ». Il nous manque la totalité de l’émission de The Right Perspective dans laquelle la nouvelle responsable de l’environnement choisie par Donald Trump expliquait son point de vue. CNN fait tout pour présenter son jugement comme une extrapolation complotiste absurde. Mais le fait est là : la Chine communiste était aux yeux de Figueres le modèle à suivre, et ce type de déclarations, qu’elles émanent du FMI, de l’ONU ou de la Banque mondiale se sont multipliées depuis lors.
 
Car il s’agit bien de dire que seul un système communiste est capable de faire tout ce qu’il faut pour éviter le réchauffement climatique et les innombrables catastrophes futures qu’on lui attribue, et qu’il s’agit de changer la manière de faire du commerce dans le cadre de la croissance et de l’industrialisation.
 
Inutile de dire que cet article de CNN a déjà été très largement repris dans la presse économique, avec des trémolos d’horreur.
 

Anne Dolhein