L’image des itinéraires « interdits » et « protégés » avant même la cérémonie d’ouverture donne une idée de l’ampleur du flicage, mental et physique, qu’Anne Hidalgo impose à ce qu’elle a pris l’habitude de croire « sa » ville. Si cet étonnant empilement de restrictions et de surveillance est vraiment nécessaire, alors cela signifie qu’il était nécessaire de ne pas organiser les Jeux Olympiques à Paris. Dans le cas contraire, c’est, encore, un exercice géant de ce qu’il est convenu de nommer « ingénierie sociale » et qui signifie en français domination des peuples. A comparer avec l’incroyable licence constatée en d’autres événements sportifs, donnée à des bandes de racketteurs émeutiers d’agresser les familles de supporters, étrangers ou Français. Anne Hidalgo n’est pas seulement une idéologue dangereuse et une gestionnaire catastrophique, elle finira par se rendre coupable, dans sa mégalomanie dictatoriale, de crimes de droit commun.