De Paris au Val de Marne et à la Tchétchénie, les raisons de la guerre en France

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La France, qui mène la guerre en Syrie, en subit une sur son sol. Un homme venu de Tchétchénie donne des coups de couteau dans Paris, des jeunes cagoulés assaillent la police pendant des heures à Champigny dans le Val de Marne. Pour quelles raisons ?
 
Le président tchétchène Ramzan Kadyrov a sa petite idée, sinon sur les raisons exactes qui ont poussé le jeune Azimov à jouer du couteau dans Paris, du moins sur la responsabilité de la chose. Selon lui, « Il n’a fait que naître en Tchétchénie, mais il a grandi et a formé sa personnalité, ses opinions et ses convictions au sein de la société française ». Sachant cela, Kadyrov a tenu à faire remarquer que la responsabilité du choix criminel d’Azimov « revient entièrement aux autorités françaises ». Et pour faire bon poids le président tchétchène « a des raisons de penser » qu’Azimov était en contact avec les services spéciaux français.
 

Le Drian croit-il au gène tchétchène de la guerre ?

 
En bon Breton, notre ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian a la tête près du bonnet : il a réagi de manière fort peu diplomatique. « Nous n’avons pas de leçons à recevoir d’un dictateur qui ne respecte pas le début d’un commencement de l’état de droit dans son propre pays et qui par ailleurs sait très bien qu’il y a des milliers de Tchétchènes qui combattent du côté des rangs de Daech (…) Cette posture nous est franchement insupportable. »
 
Quand Le Drian aura laissé passer son coup de sang, il pourra tenter de faire marcher sa raison : en quoi l’hypothétique dictature de Kadyrov diminue-t-elle la responsabilité de la France dans la formation d’Azimov ? A moins de choisir la piste génétique et d’affirmer qu’Azimov tue dans Paris à cause de ses gènes tchétchènes, on doit bien admettre que le fou qui a crié Allah Ou Akbar avant de tuer un jeune homme et de blesser quatre autres personnes doit toute sa formation intellectuelle, civique et morale à l’état de droit du pays des droits de l’homme.
 

C’est à Paris qu’on apprend la haine de la France

 
Kadyrov est peut-être un dictateur, mais il dit la vérité sur la guerre, les faiblesses des forces de l’ordre françaises, les manœuvres des services et surtout la machine à produire le terrorisme qu’est la société française. La première responsabilité de la France est d’avoir accueilli sur son sol Azimov et ses parents. S’il n’avait pas été à Paris, il n’aurait pu y frapper ses victimes. Partant de cette première erreur, l’état de droit n’a pas cessé d’en commettre. Ce n’est pas la faute de Daech, ni d’Azimov, si existe à Strasbourg une forte communauté originaire de Tchétchénie qui vit en vase clos et où se perpétuent les traditions de là-bas, tant l’adresse au couteau que l’islam radical. Ce n’est pas la faute de Kadyrov si les prédications des mosquées ne sont pas surveillées, si le fichier S ne sert à rien. Ce n’est pas la faute de la Tchétchénie si l’Education nationale et les médias véhiculent une idéologie laxiste et nœud-nœud qui laisse la France sans défense et constitue un vase d’expansion optimal tant pour la folie terroriste que pour la haine de la France et l’irrespect des lois.
 

La vraie guerre n’est pas le terrorisme, mais l’invasion

 
La France, la République, sont les productrices des Azimov, des Mehrah et des autres. L’irénisme muet appelle le couteau qui lui coupe la gorge. J’ajouterai que tout le monde n’est pas stupide et que la maçonnerie mondiale se satisfait de qui soulèvent d’horreur les populations et font par contrecoup la promotion du futur Etat de droit où les religions seront parfaitement maîtrisées : cela explique d’ailleurs la colère de Le Drian, qui s’est senti découvert par Kadyrov.
 
On doit se demander ici quelle est l’importance d’un Azimov dans la guerre. Elle est grande du point de vue psychologique. Les images d’un monsieur qui hante les rues de Paris pour y frapper le passant font grand peur, pour la raison simple que cela peut arriver n’importe quand, ne demande ni frais ni formation, et peut tomber sur n’importe qui, sur vous, sur moi. On ne demande qu’une chose au fond à l’abruti qui tue, c’est de crier Allah Ou Akbar avant de se faire flinguer.
 

Juges et ministres perdent la bataille du Val de Marne

 
Sous tout autre point de vue, ces coups de poignards dans Paris ne pèsent rien dans la guerre en cours. La vraie guerre se mène dans les ministères qui font des lois toujours plus favorables à l’immigration de masse, dans les associations de passeurs humanitaires qui réduisent à néant l’action des forces de l’ordre, dans les prétoires français rongés par la propagande mondialiste et immigrationniste, dans les salles de rédaction qui passent sous silence ou minimisent les innombrables infractions commises par des « migrants ». Ce n’est qu’aujourd’hui par exemple qu’on parle, un peu, de la nuit d’assauts répétés commis samedi contre la police à Champigny sur Marne dans le Val de Marne. Des voitures ont été incendiées, le commissariat a été attaqué, à plusieurs reprises, les forces de l’ordre ont dû demander des renforts avec des chiens, tirer pour se dégager, etc. Ces assauts ne sont pas les premiers à Champigny sur Marne, il y en a eu en avril, et avant, et ailleurs dans le Val de Marne, dont on ne parle peu ou pas. La bataille du Val de Marne est permanente, on ne doit plus parler d’émeutes, c’est une guerre civile perlée qui épuise les policiers.
 

Les raisons de la faiblesse sans précédent de la France

 
Et ce qui est vrai dans ces banlieues l’est pour d’autres. Là aussi, l’état de droit, ses juges, ses enseignants, ses diplomates pontifiants, ses associations d’activistes, ses imams stipendiés, ses politiciens corrompus ou gagnés par la haine de la France, est seul responsable de la situation. Nulle part ailleurs, ni en Algérie comme l’a remarqué Gérard Depardieu, ni aux Etats-Unis, ni en Allemagne, ni au Japon, ni nulle part, la promiscuité culturelle organisée par la maçonnerie mondialiste ne s’accompagne d’un tel relâchement de l’autorité, ni d’un tel découragement des citoyens. La vraie, la seule raison de la guerre en France, c’est l’Etat qui laisse opérer de fausses élites subversives, qui coordonne leurs actions et ouvre le pays tantôt aux prédations de bandes allogènes, tantôt à la folie meurtrière de terroriste entièrement made in France. Jean-Yves Le Drian ferait bien de se taire, et d’aller se faire pendre avec son compère Collomb.
 

Pauline Mille