Le premier ministre islamiste turc Recep Erdogan s’est-il rendu coupable de corruption ? Le porte-parole du gouvernement, Bülent Arinç, le nie, dénonçant une « campagne de dénigrement organisée », tout en annonçant qu’il se soumettra à la procédure judiciaire lancée. Dans l’ex-empire du bakchich aussi, l’opération mains propres mondiale est lancée. Derrière le souci moral affiché, la lutte anti-corruption vise un contrôle plus étroit des élites politiques·