Le 7 janvier prochain, la Cour européenne des droits de l’homme doit se prononcer sur le cas de Vincent Lambert, ce jeune accidenté de la route en état pauci relationnel dont, le 24 juin dernier, le Conseil d’État a autorisé la mise à mort par privation de nourriture.
Si cette instance supranationale devait entériner l’arrêt du Conseil d’État autorisant à laisser mourir Vincent, ou si la France, désavouée, décidait de passer outre à ce jugement et d’exécuter ses propres décisions juridiques, ce ne serait pas seulement un drame pour Vincent, pour ses parents et ses proches qui se battent afin d’empêcher ce dénouement.
Ce serait un drame pour chacun d’entre nous et pour notre civilisation tout entière.
Car Vincent n’est pas « en fin de vie », car Vincent n’a pas demandé le « droit de mourir dans la dignité ». D’autres ont décidé à sa place que sa vie, telle qu’elle est aujourd’hui, ne mérite plus d’être vécue.
Si nous laissons sans mot dire exécuter cette décision de justice, si Vincent, et ceux qui sont dans le même état que lui, doivent mourir uniquement parce qu’ils sont lourdement handicapés, qui d’autre, demain, deviendra, à son tour, la cible de cette « compassion » meurtrière ? Qui décidera, et sur quels critères, de la valeur de nos vies et de celles de nos proches ?
Parce que nous pouvons tous être concernés, parce que nous ne voulons pas d’une société où Vincent, et tant d’autres, parce qu’ils sont faibles, malades, handicapés, âgés, n’auraient plus leur place, diffusons, signons, faisons signer ce texte !
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