L’expression est celle de la Commerzbank allemande qui réagit à la chute durable des prix de l’or noir alors que l’offre augmente et que la demande est en repli. Goldman Sachs, qui s’y connaît, parle d’un « nouvel ordre pétrolier ». La hausse des prix depuis 2011 a fait pression sur la recherche de nouvelles technologies et de nouvelles sources d’énergie, aux Etats-Unis notamment. En attendant, de nombreux pays producteurs qui avaient ajusté leurs dépenses aux recettes dans un contexte de pétrole cher risquent de s’endetter. En 2007, le prix du baril de Brent restait encore en deçà de 50 euros.