Selon un rapport de l’académie américaine des sciences, pour atteindre l’émission net zéro de CO2 d’ici 2050, il serait nécessaire d’en retirer chaque année dix milliards de tonnes de l’atmosphère terrestre. Une équipe de l’université de Columbia préconise d’en stocker une partie sous la mer, afin que, interagissant avec les roches basaltiques où le gaz serait piégé, il forme du « carbone solide ». C’est l’intitulé du projet : en quelque sorte refaire une couche de « charbon » avec le produit de la combustion des carburant fossiles. L’équipe est en train de lever 60 millions de dollars afin de mener un premier essai in situ au large de la côte ouest du Canada, sur un site nommé Bassin Cascadien. En tout état de cause, les chercheurs estiment que le procédé aurait un coût « élevé ». Surtout, il faudrait que cela soit utile : et si on laissait tranquillement le CO2 dans l’atmosphère, où il contribue à la croissance des plantes ?