Le porno, vraie peste pour les ados occidentaux

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Les chiffres se ressemblent dans tous les pays occidentaux : une étude canadienne rapporte que les Canadiens âgés de 10 à 16 ans passent en moyenne 6 heures et 37 minutes devant un écran chaque jour. Réparties entre la télévision, les jeux vidéo et l’ordinateur. Ainsi beaucoup d’entre deux deviennent-ils très jeunes accrocs à des sites porno dont l’accès peut être rendu difficile par des précautions parentales, mais pas impossible. Une véritable peste qui s’étend sans cesse.
 
Un homme a décidé de consacrer sa vie à dénoncer ce fléau. Jonathan Van Maren sillonne les écoles, les universités et se produit devant des publics adultes pour parler du désastre qu’engendre le porno. Son témoignage est inquiétant.
 

La peste porno épargne très peu d’ados

 
Les jeunes sont exposés à une pornographie violente et bestiale très jeunes, avant l’adolescence déjà, et très régulièrement. Nul ne doit croire s’en tirer indemne, le phénomène n’épargne personne. Il raconte comment certains parents viennent le voir pour lui confier leur soulagement de savoir que leur enfant n’est pas tombé là-dedans – alors qu’il sait lui, pour avoir rencontré l’enfant, qu’ils se trompent.
 
Il livre des chiffres impressionnants : 35% des garçons adolescents ont déjà vu « plus de vidéos pornographiques qu’ils ne peuvent en compter », 15% de garçons et 9% de filles ont déjà vu de la pédopornographie, 32% des garçons et 18% des filles ont déjà vu des scènes « bestiales », 39% et 23% ont déjà vu des pratiques sadomasochistes, 83% et 57% ont déjà vu des relations sexuelles à plusieurs en ligne.
 

Réapprendre aux Occidentaux la beauté de l’amour

 
La peste porno se repend à une vitesse folle et n’épargne que très peu d’enfants affirme Jonathan Van Maren, assurant qu’il aimerait donner raison aux parents qui le trouvent « alarmistes » ou aux autorités religieuses qui refusent ses interventions « trop controversées »…
 
Mais il croit encore qu’il est possible de sauver ces générations à venir : en leur parlant ouvertement de la noirceur dangereuse de la pornographie mais également de l’alternative d’une sexualité humaine et belle. Un défi pour les éducateurs occidentaux.