La pornographie rend immatures les cerveaux adultes

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La pornographie est toujours présentée comme un divertissement « pour adultes ». Mais si la pornographie « ne convient pas aux enfants », cela ne veut pas dire qu’elle convienne aux adultes. Héroïne et méthamphétamine ne conviennent pas non plus aux enfants, ce qui n’a jamais voulu dire qu’elles étaient bonnes pour la santé des adultes. La recherche confirme même l’inverse : la « consommation » de pornographie a pour effet de modifier le cortex frontal du cerveau de l’utilisateur, le rendant immature : elle le fait régresser, perdre sa configuration adulte.
 

Qu’est-ce qu’un cerveau adulte et mature ?

 
Mais que veut donc dire exactement un comportement « adulte » ou la « maturité » ? Seraient-ils nécessaires pour regarder un film pornographique – et suffisants pour rendre cela acceptable ? Est-ce une question d’âge ?
 
Les spécialistes des neurosciences font le lien entre la région du cortex préfrontal et la description d’un cerveau « mûr », car c’est le « centre de direction » du cerveau, celui qui intervient lorsque nous contrôlons notre volonté, maîtrisons notre comportement et prenons des décisions sages, respectueuses de nos principes. Cette partie du cerveau s’active également lorsque nous contrôlons nos émotions et nos pulsions, une capacité que l’homme développe avec l’âge (et l’éducation). C’est vers l’âge de 25 ans que cette région du cerveau atteint sa maturité et que l’homme est en pleine capacité de ses moyens pour contrôler ses émotions.
 

La pornographie fait perdre au cerveau adulte sa maturité

 
Une récente étude prouve que le visionnage régulier de films pornographiques stimule le cerveau de manière déréglée (contrairement aux relations sexuelles réelles), et le fatigue. C’est le même processus qui intervient chez les consommateurs de drogue : le cerveau fatigue et la dose doit toujours être plus élevée pour atteindre le même « plaisir ».
 
Il en résulte une érosion du cortex préfrontal et l’impossibilité pour la volonté de réguler ses désirs.
 
Le constat est simple : ce qui caractérise l’homme un « adulte », une personne « mûre », est précisément ce qui est abîmé lorsqu’il regarde des images pornographique.
 
Ce que nous appelons couramment des divertissements pour « adultes » nous fait en réalité retomber en enfance – dans le mauvais sens du terme.