Prime à la parité au cinéma : le ministre de la culture Françoise Nyssen monte une usine à gaz financière et idéologique

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Françoise Nyssen accorde une prime aux films « exemplaires en matière de parité ». Cette incitation financière s’accompagnera d’une surveillance du cinéma : sous couleur d’encourager, le ministre de la culture installe une usine à gaz dont la première fonction est idéologique.
 
C’était sur le feu depuis le Festival de Cannes : 82 femmes emmenées par Cate Blanchett et Agnès Varda avaient monté l’escalier en grand tralala pour réclamer la parité dans le cinéma. Et Françoise Nyssen, ministre de la culture avait déclaré que « Le secteur culturel a un rôle d’avant-garde ». C’est fait maintenant. Elle a opté pour une stimulation financière de la parité hommes femmes.
 

La parité au cinéma : un objectif du ministre de la culture

 
Les féministes sont en effet choquées que les femmes soient cantonnées au cinéma dans la fonction de star. Elles relèvent que depuis 1947, sur les 1 770 films sélectionnés à Cannes, seuls 82 ont été tournés par des femmes. Que les femmes réalisateurs ne reçoivent que 28 % de l’avance sur recette, alors qu’elles forment 60 % des diplômés de l’Ecole nationale des métiers de l’image et du son. Que, dans les métiers du cinéma, la rémunération des femmes soit en moyenne 42 % inférieure à celle des hommes. Notons que personne ne se plaint que 99 % des déménageurs soit masculins. Et nul ne se demande si la primauté des hommes dans le cinéma peut avoir des raisons qui tiennent à la nature des sexes, des esprits, des aptitudes. Le dogme féministe de la parité a donc prévalu.
 

Françoise Nyssen avoue que l’idéologique prime tout

 
Françoise Nyssen a donc décidé de donner un bonus de 15 % à la production de films dont les femmes occuperont des postes clefs et qui seront « exemplaires en matière de parité ». Elle a expliqué : « Je crois aux incitations financières. Quand les choses ne changent pas d’elles-mêmes, ou trop lentement, c’est à nous de les faire changer. »
 
C’est avouer que la fonction du ministre de la culture est avant tout idéologique. Elle se donne la mission de hâter la soumission du cinéma au politiquement correct. Ce qui se passe aujourd’hui pour la parité homme femme pourra se décliner sur les orientations sexuelles, les minorités visibles, etc. 
 

L’usine à gaz du cinéma français marche à coups d’aides financières

 
Cela fragilisera et rendra plus médiocre encore un cinéma français marqué par l’usine à gaz des subventions et les copinages (on l’a vu quand BHL présidait la commission d’avance sur recettes). 
 
Comme toujours dans la France socialiste, cette entreprise de moralisation par l’aide financière s’accompagnera d’une usine à gaz administrative et policière. Des « points » seront attribués aux films si le réalisateur est une femme, ou le directeur technique, etc. Le bonus sera ouvert aux films qui atteindront au moins quatre points. Une charte des « bonnes pratiques » a été rédigée. Et désormais les dossiers d’agrément par le CNC (le Centre national du cinéma et de l’image animée) feront l’objet de « statistiques genrées ». 
 

Le ministre de la culture promeut la révolution idéologique

 
La Révolution remplace systématiquement les catégories naturelles par de nouvelles catégories, qui ne sont pas pertinentes, mais satisfont son obsession idéologique : de même que, dans la vie familiale, la différence homme / femme a été remplacée par la différence hétéros / LGBT, de même, au cinéma, la différence pertinente talentueux / non talentueux a été remplacé par la différence homme / femme.
 
Françoise Nyssen n’est pas seulement une éditrice sans talent, c’est, au ministère de la culture, une catastrophe idéologique.
 

Pauline Mille